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Mes trucs en vrac

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    • 18/03/2017 - Les répliques de Yaël

      Je ne désobéis pas, j'ai juste un problème de vocabulaire

      Yaël dans la rue en trottinette.

      • <Maman> Tu t’arrêtes au poteau
      • <Yaël> OK !

      Quelques dizaines de mètres après le poteau

      • <Maman> Tu ne t’es pas du tout arrêté au poteau ! Tu sais ce que c’est un poteau ?
      • <Yaël> Non.

      Le lendemain

      • <Yaël> Maman ? Est-ce que tu sais où il est mon petit cahier que tu m’as donné hier ?
      • <Maman> Je l’ai vu sur la table ce matin, sinon regarde peut-être sur le buffet.
      • <Yaël> OK !

      Yaël part dans la salle… Quelques secondes plus tard de retour auprès de ses parents…

      • <Yaël> J’ai regardé sur les trois buffets, mais il y est pas
      • <Papa> On a qu’un seul buffet
      • <Maman> Tu sais ce que c’est un buffet ?
      • <Yaël> Non.
      • <Papa> Tu vois l’échiquier ? C’est le meuble qui est en dessous
      • <Yaël> Ah… OK !

      Yaël part dans la salle…

      • <Yaël (parlant pour lui-même)> Alors le chéquier… où il est le chéquier ?
    • 09/03/2017 - Lecture

      Le grand roman des maths

      couverture de Mickaël Launay : De la préhistoire à nos jours

      Comment et pourquoi on a inventé les nombres ? Comment on en est arrivé à les mettre en équations ? J’aime beaucoup l’histoire des sciences, je trouve toujours intéressant de comprendre comment ont été obtenus les résultats scientifiques, pour mieux les appréhender et éviter de tomber dans les dogmes… je suis donc une cible parfaite pour ce livre. Mais le grand roman des maths est loin de pouvoir être réduit uniquement à une simple histoire de maths, il s’agit d’une histoire des hommes, l’histoire d’une part de notre culture, notre histoire vu à travers le prisme des mathématiques. Le grand roman des maths devrait être étudié en classe au même titre que la mythologie grecque, l’évolution de l’Union Européenne, l’histoire de l’art, Voltaire ou Aldous Huxley !

      Mickaël Launay est un passionné de mathématiques, vous pouvez le découvrir via ses vidéos MicMaths. Sur cette chaîne Youtube, vous trouverez un grand nombre de vidéos très intéressantes du genre de celle-ci :

      Pour ce qui est du livre, voici quelques extraits, parmi de nombreux autres, qui m’ont particulièrement intéressé ou intrigué :

      À sa fondation, la cité est nommée Madīnat as-Salām, la Cité de la Paix. On l’appellera également Madīnat al-Anwār, la cité des Lumières, ou encore Āsimat ad-Dunyā, la capitale du monde. C’est pourtant sous un autre nom que la ville d’Al-Mansûr va entrer dans l’histoire : Bagdad.

      Le méridien de Paris fit référence jusqu’à la conférence internationale de Washington en 1884. Il fut alors remplacé par le méridien de Greenwich passant par l’Observatoire royal de Londres. En échange du méridien, les Britanniques s’engagèrent à adopter le système métrique. On attend toujours.

      Cela fait longtemps que le hasard fascine. Dès la préhistoire, les humains ont observé la multitude de phénomènes inexpliqués, irréguliers, sans causes apparentes, que leur offrait la nature. Dans un premier temps, et faute de mieux, on accusa les dieux. Éclipses, arcs-en-ciel, tremblements de terre, épidémies, crues exceptionnelles des fleuves ou comètes sont autant de manifestations qui furent interprétées comme des messages divins adressés à qui saurait les déchiffrer. La tâche fut confiée au sorciers, oracles, prêtres ou autres chamanes qui, comme il faut bien gagner sa vie, développèrent dans la foulée toute une panoplie de rituels destinés à interroger les dieux sans attendre que ceux-ci daignent se manifester d’eux-mêmes. En d’autres termes, les hommes se mirent à imaginer des moyens de créer de l’aléatoire à la demande.

    • 03/03/2017 - Vrac

      Il était une fois, une affiche « Cafeteria » sur une porte.

      Quelqu’un ajoute une feuille pour signaler que la cafétéra n’est pas une salle dédiée aux réunions. Aucune objection sur le fond, par contre la forme… l’inscription : “Ici on fait une pause” accompagnée d’une photo de parasol me semble assez mauvais en terme d’image, je me suis dit qu’il pourrait être amusant d’y ajouter mon grain de sel.

      J’ai collé moi aussi une affiche, enfin pour être exact mes treize affiches.

      AffichesPorte

      Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que la direction vire le tout : une demie journée seulement ! Je me doutais que cela pourrait faire grincer quelques dents, mon humour un brin taquin n’est pas toujours apprécié (bisou maman). Je ne m’attendais toutefois pas à ce que ça parte si vite…

      Il y avait 3 choses que j’espérais avec mon action et qui sont toutefois arrivées dans le court intervalle :

      • Une collègue a ajouté une affiche (qu’on ne voit pas sur la photo puisque je n’ai pas eu le temps de la voir), un début de jeu collaboratif pour la cohésion entre collègues…
      • Plusieurs collègues avaient l’air de joué à Cluedo pour tenter de trouver qui avait bien pu faire ce truc absurde.
      • Certains ont pris des photos, plusieurs ont bien ri

      Je comprends que cela ne pouvait pas rester longtemps, mais au moins l’affiche laissant penser que nous nous croyons au club Med a été enlevée en même temps que mes affiches…

    • 25/02/2017 - Articles magazines

      « Sozi » dans Linux Pratique 100 (Mars-Avril 2017)

      couverture

      J’avais déjà écrit un article pour présenter Sozi il y a 6 ans. Il s’agissait alors d’une extension Inkscape, le logiciel est aujourd’hui indépendant, il me semblait donc important de refaire les présentations. Il s’agit d’un logiciel libre que j’aime beaucoup, je vous conseille vivement de le tester si vous avez une présentation à faire et que vous souhaitez quelque chose de différent d’Impress.

      preview

    • 16/02/2017 - Lecture

      L'histoire du loser devenu gourou

      couverture de Romain Ternaux

      Quand j’ai vu ce livre j’ai pensé à La conjuration des imbéciles, quand je l’ai lu, j’ai pensé à La fascination du pire, c’est dire si j’ai été déçu !

      Première page, une faute (il manque un « que » dans une phrase), ça commence mal, je ne m’arrête évidemment pas pour si peu mais ça ne laisse pas une bonne première impression.

      Le style littéraire est très très simple, écrit comme on parle (ou plutôt comme un loser alcoolique parle), je ne suis pas très habitué mais ça passe bien et c’est cohérent avec le récit.

      Du trash, du cul pour du cul,… rien qui pourrait choquer à outrance, principalement car ces scènes semblent arriver dans la narration avec de gros sabots : l’exemple le plus absurde étant le héros qui recherche une carte de crédit dans le cul d’un cadavre plutôt que de regarder en premier lieu sur son bureau. Ce n’est hélas pas la seule fois où l’auteur semble choisir la facilité : le héros est un écrivain raté (un écrivain qui parle d’un écrivain, génial !), il rejoint une secte dont le gourou porte un masque et les adeptes mâles des cagoules (c’est tellement pratique pour les quiproquos…), la voisine, les femmes adeptes de la secte ou la petite amie du pote ne pensent qu’à baiser (on se croirait dans un scénario de porno…),…

      À la dernière page, je pense « Tout ça pour ça ? », désabusé. Ce qui est le plus intriguant c’est peut-être que l’auteur ait réussi à rendre son texte suffisamment intriguant pour me donner envie de continuer à tourner les pages.

    • 15/01/2017 - Lecture

      Devenez sorciers, devenez savants

      couverture de Georges Charpak et Henri Broch : Un peu de bon sens dans un monde rempli de mystificateurs

      La zététique est un thème qui m’intéresse. Sur le sujet, j’ai trouvé dernièrement diverses sources d’informations, entre autres sur le web : Hygiène mentale, Le DeBunKer des Etoiles, Laboratoire de Zététique,…

      Ce dernier site, que j’avais un petit peu parcouru avant ma lecture, est en grande partie le même contenu que le livre Devenez sorciers, devenez savants sorti en 2002 (mêmes auteurs, même sujet,…). C’est d’ailleurs en lisant la page consacrée au défi zététique international « Vous prétendez avoir des pouvoirs : … prouvez-le ! » que j’ai découvert ce livre. En bref, je ne suis pas complètement néophyte et j’ai lu l’ouvrage 15 ans après sa sortie, il était donc assez logique que le premier tiers du livre ne m’ait pas transcendé : marcher sur les braises ou s’asseoir sur une planche à clou n’impressionne plus grand monde de nos jours… les démystifier ne me semblait donc plus vraiment nécessaire. Mais à partir du chapitre 3, j’ai commencé à écorner les pages qui m’intéressaient. Plus j’ai avancé dans ma lecture, plus les coins de pages droits se sont faits rares.

      C’est un livre intéressant, c’est indéniable. Il n’est pas parfait : les auteurs semblent parfois régler leurs comptes entre les lignes, le livre est également un peu lié à son époque, il faut des fois réussir à se replacer dans le contexte,… Toutefois, certains passages me semblent particulièrement intéressants : l’explication par les probabilités d’un phénomène de prémonition (page 107), l’expérience du pendule (page 128) − l’extrait du texte d’Eugène Chevreul (page 130) est hallucinant de bon sens, et écrit en 1812. Mille-huit-cent-douze, bordel !!! −, la radiesthésie et les sourciers (page 136), démystification de la débilisante émission Mystères (page 143), l’ensemble du chapitre 5 « Droit au rêves et à la lucidité » (page 183),… La conclusion manque de clarté, je pense, mais l’idée qui est développée est intéressante.

      J’aimerais trouver un livre presque structuré sous forme de fiches (plus où moins longues selon le sujet) claires n’abordant vraiment qu’un sujet à la fois (sans digression difficile à saisir) mais les démystifiant pleinement. Comme je l’ai dit, certaines sections me font penser à cet ouvrage qui me semblerait idéal. Je pourrais ainsi m’appuyer sur un support pour tenter d’éclairer mes proches.

      La science n’explique pas tout : des phénomènes ne sont pas encore expliqués, toutefois les phénomènes paranormaux inexplicables ne le sont que pour ceux qui refusent d’écouter ce qu’en dit la Science. C’est mon avis, il semble qu’il ne soit pas partagé par tout le monde (après quelques secondes de recherche on tombe facilement sur une discussion comme celle-ci qui me semble tellement pleine d’absurdités !). Je suis horrifié chaque fois que quelqu’un me demande mon signe astrologique ou que je trouve un horoscope dans un magazine, je suis mortifié de voir qu’en 2017 des chaînes de télévision diffusent des chasses aux fantômes, je suis abasourdi lorsque j’entends des gens déterminer le sexe d’un fœtus avec un pendule ou en observant de quelle main la future mère ramasse un objet tombé,… Je suis une personne éclairée pour une partie de mes contemporains, un connard de sceptique pédant pour les autres. Deux mondes difficilement réconciliables.

    • 08/01/2017 - Lecture

      Gargantua (Extraits)

      couverture de François Rabelais : Deux ans dans un lycée à votre nom et je ne vous lis que 20 ans plus tard…

      C’est à quatre ou cinq pages de la fin que j’ai remarqué le mot « Extraits » sur la couverture de cette édition « Étonnants classiques » (Flammarion). Mon cerveau occultant complètement les « […] » pourtant bien visibles −- intriguant ! Cet extrait d’une centaine de pages sera toutefois suffisant. J’ai trouvé cette lecture complexe, principalement par la très grande différence de culture et de contexte historique. Et pourtant l’édition est bourrée de notes afin d’appréhender au mieux ce texte de 1535.

      J’ai été frustré par cette lecture car je peux comprendre les critiques de l’humaniste Rabelais envers certaines méthodes d’éducation de son époque, sans vraiment saisir l’importance de sa démarche. Écrire ce texte à l’époque était-il perçu comme audacieux ? Impossible pour moi de vraiment saisir la portée de ses mots. De même pour l’humour : je comprends que certains passages sont satiriques ou amusants, sans vraiment les trouver drôles, l’était-ce pour ses contemporains ?

      Gargantua est disponible librement sur Wikisource (entre autre) : édition Juste, 1535 ou édition Marty-Laveaux, 1868, il est intéressant de tenter de déchiffrer ne serait-ce que quelques lignes, la langue française ayant bien changée !

      Quand je lis Rabelais, je me rends compte qu’il est difficile d’interpréter convenablement un texte écrit 5 siècles plus tôt. Je comprends alors encore plus difficilement que des gens souhaitent baser leur vie sur l’interprétation d’un texte qui en a 10 ou 20 de plus.

    • 16/12/2016 - Vrac

      Tu ne connais même pas les sous-préfectures de l'Indre-et-Loire ?

      Combien de fois, enfant puis adolescent, ai-je entendu un équivalent de « 42 : Loire. Capitale : Saint-Étienne. Tu ne sais même pas ça ! Mais, qu’est-ce qu’on vous apprend à l’école ?! » ?

      Rhétorique lancinante revenant inexorablement avec la régularité d’un marronnier dans un journal de Jean-Pierre Pernault et la fréquence ressentie d’un battement d’aile de colibri. Ce matin sur France cul (oui je cite France Culture deux jours de suite, ça me surprend aussi), les géographes étaient à l’honneur et l’une d’entre eux a partiellement répondu à la question « Pourquoi on n’apprend plus par cœur les départements à l’école » :

      En gros, on n’apprend pas par cœur les informations que l’on pourra retrouver facilement avec les outils actuels, on apprend à gérer des connaissances pour en tirer des analyses et comprendre les mécanismes à l’œuvre.

      Ça fait une question de moins à se poser…

    • 01/12/2016 - Les répliques de Yaël

      Écolo-philosophe de 5 ans

      Dans le magasin

      • <Yaël> Non !!! Maman, pas de Nutella, il y a de l’huile de palme, ça détruit la planète !

      Dans la voiture

      • <Yaël> J’aime la vie. On peut voir plein de gens. On peut découvrir le monde
    • 01/12/2016 - Les répliques d’Owen

      Répondre à la question en évitant les cas particuliers ou l’art de torturer psychologiquement un enfant

      • <Owen> C’est quoi ton nombre préféré ?
      • <Papa> i
      • <Owen> un nombre !
      • <Maman> C’est un nombre mais un complexe
      • <Owen> Pas un complexe, papa…
      • <Papa> e
      • <Owen> Pas une lettre !
      • <Papa> π
      • <Owen> Arrête !
      • <Papa> √2
      • <Owen> Un nombre normal
      • <Papa> -1/3 ?
      • <Maman> Il te donne bien des nombres. Demande-lui un entier naturel.
      • <Owen> Papa !?
      • <Papa> 1
      • <Owen> T’es casse-pied quand même !
      • <Papa> Quand tu m’as demandé ma couleur préférée j’ai répondu « Octarine », tu t’attendais à quoi pour mon nombre préféré ?
      • <Owen> T’es… Pfffff
      • <Maman> Vas-y, tu as droit de le dire… il l’a bien cherché.
      • <Owen avec un sourire amusé et un regard complice> T’es con…

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