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Mes trucs en vrac

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    • 10/04/2025 - Lecture

      Bikepunk

      couverture de Ploum

      Je suis en très grande partie en accord avec l’auteur sur de nombreux sujets (gnu/linux, bépo, tout le discours de son personnage Thy à propos de la magie, la surconsommation, la publicité,…) ce qui fait de moi, pour Ploum, un lecteur assez facile à embarquer. Et si je ne partage pas son enthousiasme pour le vélo, je peux le comprendre, je lui préfère les transports en commun et la marche / course cela ne m’empêche aucunement d’être en phase sur bien des constats.

      Les personnages et l’histoire m’ont embarqués, le propos est en phase avec mes idées, le style permet une totale immersion, j’ai vraiment apprécié l’univers et il ne fait aucun doute qu’il vivra dans ma tête quelques temps.

      Mon seul bémol : je regrette parfois un manque de subtilité, une approche un peu trop professorale alors qu’une explication détournée en passant par l’émotion et l’empathie est souvent plus efficace qu’un discours. C’est d’ailleurs, je doute que ce soit un hasard, un peu ce que l’héroïne reproche à son mentor…

    • 23/12/2024 - Lecture

      La naissance du savoir : Dans la tête des grands scientifiques

      couverture de Nicolas Martin : Dans la tête des grands scientifiques

      Une idée géniale, des questions très pertinentes, des réponses intéressantes. Un livre qui me semble indispensable.

      Pourtant ça a été une petite torture à lire, après tout c’est 17 fois la même interview. Il m’aura fallu étaler ma lecture sur presque un an pour éviter l’overdose

    • 28/10/2024 - Lecture

      Comment être parfait

      couverture de Michael Schur : les réponses aux questions éthiques que vous vous posez (et les autres)

      J’ai l’impression que Michael Schur a eu besoin de noter énormément de réflexions et questionnements pour créer la série The good place (que j’aime beaucoup), que toutes ses notes étaient intéressantes, qu’il a trouvé une trame claire pour rendre cela digeste, y a ajouté son humour pour garder l’attention du lecteur même jusqu’au bout des remerciements.

      Ça donne une introduction à la philosophie morale que je trouve passionnante : la déontologie, l’utilitarisme, le concept d’ubuntu, l’existentialisme,… expliqués avec des exemples concrets et des mots simples. Ça donne vraiment matière à réflexion sur l’éthique, ça me donne envie de lire Camus ou Sartre, ça me donne envie de le relire.

      NB 1 : Allergiques aux notes de bas de pages, passez votre chemin. NB 2 : La couverture de la version poche est tellement mauvaise par rapport à la version brochée (avec le t de parfait qui est décalé après un retour à la ligne, ce qui rend le titre beaucoup moins pédant…)

      couverture reliée couverture poche

      J’aime bien la conclusion du livre : « Être quelqu’un de bien est une tâche difficile. Mais si vous le voulez vraiment, cela sera moins un travail à accomplir qu’une énigme à résoudre. Et les rares fois où vous aurez une décision à prendre et que vous assemblerez les pièces pile comme il faut, quand l’image de ce qu’il faut faire apparaîtra devant vos yeux, vous vous sentirez vivants, accomplis, élevés. Vous vous épanouirez […] Faire tout cela vous aidera à vous épanouir, à être les meilleurs versions possibles de vous-mêmes. Bien sûr, il y a plein de moments où vous ne vous épanouirez pas. Où vous échouerez. Mais vous recommencerez, vous tenterez de nouveau, et vous serez frustrés, vous vous sentirez horriblement mal. Et quand vous aurez essayé mille fois de faire quelque chose de bien, échoué mille fois, quand les gens autour de vous en auront marre, que vous serez au bout du rouleau, que vous aurez perdu foi en vous-mêmes, vous savez ce que nous voulons que vous continuiez à faire ? Que vous continuiez d’essayer. Encore et encore. »

    • 06/08/2024 - Lecture

      Le français va très bien, merci

      couverture des Linguistes atterrées

      On devrait donner bien plus la parole aux experts d’un domaine qu’aux chroniqueurs, qui plus est lorsque ces derniers sont des conservateurs zélés déconnectés des faits. Ce texte n’est qu’un tract court mais il est très intéressant et peut changer un peu notre regard sur notre langue.

    • 06/06/2024 - Lecture

      Cervantès pour les chèvres, Marx pour les brebis

      couverture de Pablo Santiago Chiquero

      La mise en place m’a semblée un tout petit peu longue pour un livre récent, surtout que le titre en dit déjà beaucoup. Mais une fois le berger sorti du lit pour lire Cervantès à ses chèvres et Marx à ses brebis, je me suis retrouvé complètement en terres inconnues, incapable de deviner la suite du récit, c’est quelque chose que j’apprécie beaucoup. Et quand je pensais y arriver, l’auteur expédiait en deux phrases ce que je m’attendais à voir au centre de l’histoire pendant la seconde moité du roman.

      Le style un peu vieilli, probablement pour coller à l’époque du récit, rend plutôt bien. La pauvreté agricole, en Espagne pendant l’entre deux guerres me semblent bien décrites et donnent un contexte intéressant. Sur certains points, le roman me rappelle le soleil des Scorta de Laurent Gaudé. L’auteur n’est pas forcément subtil dans son éloge de la lecture, c’est d’autant plus étonnant qu’assez vite dans le texte les métaphores de Garcilaso sont prises en exemple pour expliquer que le sous texte fait toute la saveur de la littérature. En terme d’édition, on peut regretter au moins une dizaine de coquilles, c’est dommage.

    • 31/05/2024 - Lecture

      Journal d'un AssaSynth, tome 1 : Défaillances systèmes

      couverture de Martha Wells

      Très court et bourré d’action, ce premier tome est divertissant, un peu comme le premier épisode d’une série télé. Sortez le popcorn, c’est parti pour des robots, de l’exploration de planète, des grosses bestioles, des complots, une grosse corporation (personnellement, je pensais un peu au huitième passager en particulier à Weyland lors de ma lecture) et un brun de suspens. C’est efficace, ça se lit en un clin d’oeil, ça donne envie de lire le tome 2

    • 22/02/2024 - Lecture

      Le discours

      couverture de Fabrice Caro

      Après la lecture de Zai Zai Zai Zai, le discours est très vite arrivé dans ma pile de livres à lire. Mais la pile grandit encore et toujours, bien plus vite que mes lectures ne la font descendre et le discours est longtemps resté uniquement au stade de vague désir.

      Ma mère lit beaucoup et comme je ne me vois pas lui offrir des encyclopédies, j’essaye de trouver des livres qui pourraient lui plaire. Quand je choisis des livres spécifiquement pour elle, d’après mes a priori, je tombe juste un peu plus d’une fois sur deux. Généralement elle me conseille vivement ceux qu’elle a aimés. Donc je mets ces livres dans ma pile de livres à lire, mais ils passent après ceux que j’ai moi-même déjà envie de lire donc je remplis mes bibliothèques de livres à elle tout en la frustrant puisque je traine et qu’elle aimerait bien qu’on puisse échanger sur ces livres et je le comprends donc ça me frustre mais je vais quand même pas faire passer un fakir bloqué dans un meuble Ikea avant Hamlet. Et en même temps, Hamlet, c’est pas si simple à lire, autant lire une bd avec des patates qui disent des saloperies…

      Alors pour son dernier anniversaire (et pour noël et probablement pour son prochain anniversaire) j’ai trouvé une solution, je ne cherche plus les livres qu’elle pourrait aimé dans les rayons préférés des ménagères, je cherche les bouquins auxquels elle pourrait accrocher dans ma liste de livres à lire. Étonnemment, avec cette solution, je suis tombé juste à chaque fois. Maintenant, ma mère lit du Ursula K. Le Guin plutôt que du Marc Levy, ce n’est pas forcément un mal.

      Et à force d’entendre ma mère rire de façon compulsive dès qu’on parle du discours (ou juste à l’évocation de Fabcaro) et me dire que je devrais le lire car il devrait me plaire (« Oui, bah je me doute bien, c’est pour ça que je me le suis — que je te l’ai ! — offert, maman ! »), j’ai fini par me dire qu’il fallait remonter celui-ci un peu plus haut dans la pile.

      J’ai aimé lire ce bouquin, mais j’ai beaucoup de mal à en faire une critique. Les déboires d’Adrien m’ont fait rire. Et en même temps, avec tous ses petits défauts et ses petites lachetés, j’ai aussi reconnu certains travers qu’on a tous plus ou moins et j’ai fini par m’attacher à lui, presque à être ému par son histoire parce que je me reconnais des fois un peu ou je reconnais un proche. Nan faut pas exagérer, c’est surtout amusant de voir la dichotomie entre son comportement obsessionnel en pensée et son incapacité à agir. Mais quand même, c’est pas juste drôle.

      Ça se lit vite puisque c’est ultra court et découpé en chapitres minuscules, qu’on peut dévorer en quelques instant, on peut donc s’arrêter comme on veut, du coup on en lit encore un, puis bah, encore juste un dernier… ou deux, trois, de toute façon les chapitres sont courts donc j’arrête quand je veux.

      Si niveau littéraire, il n’ y a pas grand chose à dire, puisque c’est une rumination, c’est quand même une rumination amusante et intelligemment écrite avec ses sujets qui se connectent de façon inattendue ou reviennent de façon obsessionnel. Donc y a pas rien à dire quand même.

    • 18/11/2023 - Lecture

      Upgrade

      couverture de Blake Crouch

      J’avais vraiment envie d’aimer ce page-turner très cinématographique. Ça se lit comme on regarde un blockbuster, le début du roman me faisait d’ailleurs penser à un mélange entre Lucy et Ennemi d’état.

      Pendant la première partie j’avais vraiment envie de connaître la suite. Pendant la deuxième partie, je me disais qu’il serait dommage de ne pas savoir comment ça finit. Pendant la troisième et dernière partie, je me disais qu’il y aurait peut-être un twist qui relèverait le niveau.

      J’ai apprécié « Da Vinci Code » là où certains se plaignent de la présentation caricaturale de l’Opus Dei, ça ne m’a pas dérangé, c’est un roman, je m’en fous. J’ai aimé « Seul sur Mars » là où certains se plaignent que l’atmosphère de Mars ne peut pas faire une tempête telle que décrite, mais c’est un roman, je m’en fous. J’ai pas détesté « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » là où certains étaient agacés que les textes écrits par le héros grand écrivain étaient d’une qualité littéraire proche du néant (au même niveau que le reste du livre), pour ma part, l’histoire m’avait suffisamment tenu en haleine pour que je fasse l’impasse sur ce point, je n’avais donc pas été outré. Je pense donc être plutôt tolérant avec les page-turner. Pourtant, là, ce n’est pas passé.

      J’ai apprécié le premier tiers du roman, même si certains passages me gênaient. La page 24 par exemple me donne l’impression d’être une pleine page de pure exposition sans aucune subtilité, juste des faits random débités par le héros/narrateur pour expliquer le lore, très étrange…

      Le point qui m’importune alors le plus, c’est le héros, Logan, agent fédéral pour la protection des gènes. Il devient fort et ultra intelligent suite à une manipulation génétique pourtant, il me donne l’impression bizarre d’être un peu lent à la détente.

      Page 91, en lisant « Était-il possible que le virus auquel j’avais été exposé soit en train de me rendre meilleur ? », j’ai pensé « Bah oui t’es con où quoi ? Ça fait plusieurs pages que ça semble évident ». Page 128 : « votre QI […] est au-delà de 200 […] — Je n’en croyais pas mes oreilles ». Page 172, un code est à déchiffrer. En le voyant je n’ai aucune piste mais après quelques pages d’explications, je comprends qu’il s’agit de coordonnées, il en faudra encore 2 pages avant que le héros n’arrive à la même conclusion. Page 201 : « un carré de vingt-neuf mètres sur trente-cinq », bon là, je continue à chercher pourquoi il appelle ça un carré et non un rectangle (c’est pareil dans la version originale).

      Tous ces détails me gênent un peu mais comme je l’ai écrit plus haut, je suis bon public, je reste accroché. De plus, le dénouement de la première partie me surprend suffisamment pour relancer pleinement mon intérêt. Je pense alors aux fans de la série Alias qui étaient agacés par le personnage joué par Bradley Cooper, car il avait toujours un épisode de retard dans la compréhension de l’intrigue. J’aime bien Bradley Cooper alors je continue. Et puis, il y a quelques passages sympathiques après tout « Nous étions une bande de primates qui s’était réunie et qui, contre toute attente, avait bâti une civilisation fabuleuse. Mais, paradoxalement — et tragiquement —, la complexité de notre création avait désormais dépassé de très loin les capacités de notre cerveau pour la gérer »

      Vient alors la longue et plutôt vide partie 2 où Logan montre clairement les limites de son intellect. Pour ne rien divulgâcher, imaginez qu’un Sherlock Holmes amélioré cherche le nouveau plan de Moriarty. Ne seriez-vous pas surpris qu’une passante lui apprenne ce dont la télévision parle en boucle : 100 personnes d’une même ville sont mortes des suites d’une maladie mystérieuse. Malgré sa capacité à lire un livre en en écoutant un autre et sa mémoire parfaite, il n’a pas pensé pertinent de mettre le journal dans son flux de recherche ! Très surprenant, mais ce n’est pas le pire. Si le roman était écrit par Arthur Conan Doyle, un plan génial et complexe serait alors élaboré par Sherlock Holmes pour attraper sa Némésis et vous ne comprendriez l’intégralité du plan qu’une fois le piège refermé. Grâce à ses énormes capacités intellectuelles Logan préfère résoudre l’intégralité de ses futures actions sans autre préparatif qu’un flingue et quelques pains de C4. D’ailleurs, c’est assez bien résumé dans cet extrait : « Alors, c’est quoi le plan ? demanda Nadine. — On va devoir faire ça tout seuls. »

      Logan est devenu très fort, ça tombe bien les scènes d’actions sont plutôt bien décrites, j’ai d’ailleurs eu mal à la trachée rien qu’en lisant un passage où le héros défonce la gorge d’un ennemi. Certes, il n’y a pas vraiment de raison logique à gagner génétiquement des connaissances de combats ou de médecine qui sont bien pratiques pour le récit mais ça passe…

      Logan est devenu très intelligent, ça tombe mal, ça n’est montré que par l’ajout de verbiage, jamais montré par ses actions. Page 354 « Ma faim — autre artefact sensoriel dont j’avais désormais parfaitement conscience, et qui était simplement dû à ces neurotransmetteurs que sont la sérotonine (5-HT) et les catécholamines synthétisés par mes neurones sérotoninergiques dans mon plexus myentérique, les cellules entérochromaffines de la muqueuse de mon tube digestif, et dans mes plaquettes sanguines — qui me disait de manger. », c’est bien, ça fait intelligent mais si tu es si intelligent montre le moi aussi par tes actions ! Page 408 : « Trois secondes et huit dixièmes plus tard », ou-là, ça fait intelligent de préciser les dixièmes de secondes ! Non.

      Pour être complètement honnête, partie 3, page 375, Logan a anticipé quelque chose que je n’avais pas saisi avant lui !

      Certaines idées me semblaient très intéressantes : Qu’est-ce qui définit l’humanité ? L’inaction est-elle pire qu’une action imparfaite ? Est-ce la raison ou l’empathie qui sauvera l’Humanité ? (Dans Upgrade, c’est l’un ou l’autre, il faut choisir. Et l’une des propositions s’accompagne d’un milliard de morts, l’autre non…). Elles auraient mérité un héros tellement plus intelligent.

      Hélas, même le sous-texte est parfois assez peu subtil. Page 304, « Il fut un temps où ces montagnes auraient été enfouies sous des mètres de poudreuse fraîche. Il fut un temps où ces montagnes auraient été vertes. Mais les incendies dus aux étés trop longs les avaient calcinées. » Oui, bon, j’avais saisi avec une phrase, trois de suite ça commence à faire… Surtout que dès la page 23, tu avais déjà écrit : « À cette époque, il aurait dû y avoir de la neige sur les plus hauts sommets, mais, au-dessus de la ligne des arbres, on ne voyait que de la roche sèche luisant au clair de lune. »

      Ça m’aurait amusé que les qualités littéraires augmentent lors d’un upgrade intellectuel. Des phrases simples au début, des tournures plus complexes ensuite.

      Une énorme déception.

    • 31/10/2023 - Lecture

      Épistémè tome 1 — Eurêka

      couverture de Pascal Marchand et JB Meybeck

      J’attendais Eurêka depuis longtemps, car son thème me plaît. L’épistémologie m’intéresse et j’apprécie les BD de vulgarisation pour ce qu’elles m’enseignent (la moitié de Collection Octopus, Philocomix, Les Brigades immunitaires, Pharmachien, Horror humanum est…).

      Le format est assez classique en vulgarisation : l’érudit qui explique au novice. Dans le même genre, on trouve par exemple les très drôles « Tu mourras moins bête » de Marion Montaigne. Dans cette catégorie, l’équilibre est souvent délicat. Souvent, l’action est sacrifiée pour les explications, les personnages sont des archétypes manquant souvent de nuances et sans évolution. Dans mes souvenirs de « Logicomix », le côté méta des questionnements de l’auteur à propos des choix à faire sur la mise en scène de la vie de Bertrand Russell me semblait parfois bancal… « Et l’homme créa les dieux », c’est l’histoire d’un repas entre amis, où la discussion se focalise sur les explications passionnantes d’un spécialiste, certes, mais on aura vu plus rocambolesque ! Dans « L’Esprit critique » d’Isabelle Bauthian et Gally l’idée de faire intervenir une troisième entité me semblait bien pensé pour démonter des croyances tout en donnant une leçon à un scientiste qui s’ignore, là où « Crédulité et rumeurs » donnait l’impression d’avoir une discussion entre un imbécile et un donneur de leçon.

      Dans ce premier tome d’Épistémè, l’équilibre fiction/action/explications/humour me semble plutôt juste. Il y a parfois certaines explications de croyances qu’on sait aujourd’hui erronées, qui m’ont semblé un peu trop détaillées sur le coup, mais au fur et à mesure de ma lecture, j’ai justement trouvé cela très intéressant de ne pas se focaliser uniquement sur ce qui nous semble positif ou juste aujourd’hui. Le propos de Pascal Marchand me semble particulièrement bien développé, intéressant pour tous ceux qui souhaitent comprendre comment la Science s’est développée. Ce premier tome se concentre sur la Grèce antique, on y croise Pythagore, Archytas de Tarente, Archimède, Eudoxe, Épicure, Ératosthène…

      Des planches étant régulièrement partagées sur les réseaux sociaux, je savais à quoi m’attendre côté dessin. Je n’avais pas d’attentes particulières sur ce point puisque c’est le propos qui m’intéressait. Pourtant, une fois le livre entre les mains le coup de crayon de JB Meybeck m’a un peu bluffé. Le trait s’adapte à l’action et aux réactions, il peut être détaillé ou caricatural, tout en restant cohérent. Ce n’est pas un One Piece mais c’est loin d’être statique, les personnages (les auteurs eux-mêmes et les philosophes qu’ils croisent)… vivent ! Qui plus est, ils ne se contentent pas d’être là pour développer le propos, ils grognent, rient, découpent des cônes avec vigueur, s’engueulent, mangent, jouent de la guitare, pioncent ou regardent, apaisé, les poissons assis sur le bord d’un bassin…

      J’ai apprécié des petits détails, en particulier, les polices adaptées aux locuteurs facilite grandement la lisibilité. Beaucoup de changements de cadre m’ont semblé pertinents, on ne reste pas en trois cases par trois, mais on ne change pas sans raison.

      J’irais même jusqu’à comparer les pleines pages en compagnie d’Euclide à la série Julius-Corentin Acquefacques de Marc-Antoine Mathieu, c’est dire à quel point j’ai apprécié !

      J’attends les prochains tomes avec impatience.

    • 29/10/2023 - Domotique

      Home Assistant - Installation et configuration

      Je mets ici mes différentes notes pour l’installation et la configuration de mon Home Assistant. Mon thermostat centralisé CPL commençant à faire n’importe quoi j’ai dû trouver une solution de remplacement. J’ai décidé d’utiliser Home Assistant sur un Raspberry Pi. Ce billet sera modifié au fur et à mesure de mes modifications, mon but est plus d’avoir un accès pratique à mes notes, pas vraiment de vous faire un tuto pour vous mais plus de faire un tuto pour moi-même. Mais bon, si ça vous est utile, tant mieux.

      RPI

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