de Michael Schur : les réponses aux questions éthiques que vous vous posez (et les autres)
J’ai l’impression que Michael Schur a eu besoin de noter énormément de réflexions et questionnements pour créer la série The good place (que j’aime beaucoup), que toutes ses notes étaient intéressantes, qu’il a trouvé une trame claire pour rendre cela digeste, y a ajouté son humour pour garder l’attention du lecteur même jusqu’au bout des remerciements.
Ça donne une introduction à la philosophie morale que je trouve passionnante : la déontologie, l’utilitarisme, le concept d’ubuntu, l’existentialisme,… expliqués avec des exemples concrets et des mots simples. Ça donne vraiment matière à réflexion sur l’éthique, ça me donne envie de lire Camus ou Sartre, ça me donne envie de le relire.
NB 1 : Allergiques aux notes de bas de pages, passez votre chemin. NB 2 : La couverture de la version poche est tellement mauvaise par rapport à la version brochée (avec le t de parfait qui est décalé après un retour à la ligne, ce qui rend le titre beaucoup moins pédant…)
J’aime bien la conclusion du livre : « Être quelqu’un de bien est une tâche difficile. Mais si vous le voulez vraiment, cela sera moins un travail à accomplir qu’une énigme à résoudre. Et les rares fois où vous aurez une décision à prendre et que vous assemblerez les pièces pile comme il faut, quand l’image de ce qu’il faut faire apparaîtra devant vos yeux, vous vous sentirez vivants, accomplis, élevés. Vous vous épanouirez […] Faire tout cela vous aidera à vous épanouir, à être les meilleurs versions possibles de vous-mêmes. Bien sûr, il y a plein de moments où vous ne vous épanouirez pas. Où vous échouerez. Mais vous recommencerez, vous tenterez de nouveau, et vous serez frustrés, vous vous sentirez horriblement mal. Et quand vous aurez essayé mille fois de faire quelque chose de bien, échoué mille fois, quand les gens autour de vous en auront marre, que vous serez au bout du rouleau, que vous aurez perdu foi en vous-mêmes, vous savez ce que nous voulons que vous continuiez à faire ? Que vous continuiez d’essayer. Encore et encore. »