couverturede Richard Monvoisin

Dès la première page, le style est direct et précis (le yéti et les colliers d’ambre prennent déjà une petite balle perdue), je sais que je vais aimer ce tout petit bouquin ultra efficace. Comme toujours, ce sera bienveillant mais sans complaisance, les termes seront bien définis pour que tout soit clair. Le titre me faisait craindre un texte exclusivement centré sur les fake-news, mais après lecture je le vois plus comme une clé, une bonne base introductive pour donner envie de développer son esprit critique. De toute façon, il est difficile pour moi d’être impartial dès lors qu’il sagit de Richard Monvoisin : j’aime la plupart de ses interventions, j’ai lu sa thèse, regardé ses cours disponibles en vidéo, suis un lecteur régulier de son blog.

Pour donner un avis constructif, il me faut donc le faire lire à des personnes à qui il est de toute façon destiné, la génération suivante. Mon jeune de bientôt 14 ans m’a dit « complètement adhérer au propos de l’auteur ». Mon 18 ans estime que « c’est ce livre qu’il faudrait faire lire avant tout autre aux collégiens ». J’ai offert mon exemplaire à une amie qui m’avait écrit « des années que je t’entends en parler et j’ai toujours rien lu de lui, la honte ! » (voilà qui sera résolu). J’en ai ensuite acheté deux exemplaires dont un pour offrir.

Ce livre ne révolutionnera pas ma façon de penser car je suis déjà grandement influencé par Richard Monvoision (au milieu de Bertrand Russell, Christophe Michel, Viviane Lalande, Olivier Bernard, Élisabeth Feytit, Penn & Teller, Valentine Delattre, Florian Gouthière, Clément Freze, Ricky Gervais, Michael Schur, Thibaut Giraud, Greg Egan, Tim Minchin, Julien Bobroff, Marion Montaigne, G Milgram, Albert Moukheiber, Yann Bouvier,…) toutefois il est toujours intéressant d’avoir de petits textes comme celui-ci pour poser les termes, mettre à plat une idée et… partager.