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Mes trucs en vrac

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    • 29/09/2016 - Lecture

      Écoutez nos défaites

      couverture de Laurent Gaudé : Au cœur de la bataille

      Comme dans Eldorado et Le soleil des Scorta, Lauront Gaudé fait s’entrecroiser les récits, son histoire au cœur de l’Histoire. Si un livre comme Écoutez nos défaites est utilisé en complément d’un manuel scolaire, je pense que l’apprentissage de l’Histoire pourrait être très attrayant. Certes, c’est fictif, ne relate pas les événements tels qu’ils se sont déroulés mais un tel roman ajoute de l’humain, de l’empathie, là où l’encyclopédie est froide et détachée. Après lecture, j’ai envie de me plonger dans des livres d’Histoire pour en apprendre plus sur Grant, Hannibal, Hailé Sélassié, j’ai envie de les découvrir.

      J’aimerais vraiment comprendre les techniques qu’utilise Laurent Gaudé pour rendre ses personnages si touchants, pour les rendre si vrais, c’est la troisième fois que je suis bluffé par cette caractéristique de ses livres (et j’en ai lu trois).

      J’aurais peut-être aimé que l’histoire de Assem Graïeb (le “héros”) et Mariam (son “amour”) soit plus longue, croiser un peu plus Job (le “méchant”), que la narration soit plus développée, sans forcément en faire un roman d’amour, d’espionnage ou d’action, sans forcément rendre le roman caricatural (comme le font mes parenthèses ici) mais me faire vivre une aventure avec ces personnages. J’ai l’impression d’avoir eu en main un jeu de figurine avec les plus beaux personnages du monde mais de ne pas avoir eu le temps de jouer.

    • 27/09/2016 - Articles magazines

      « 5 extensions Blender » et « Grav » dans Linux Pratique 97 (Septembre-Octobre 2016)

      couverture

      Deux articles dans ce numéro de Linux Pratique :

      • Tout d’abord un article présentant 5 extensions pour Blender que je trouve très intéressantes. Le plus difficile pour écrire cet article n’a pas été de tester et décrire les extensions mais bien de n’en sélectionner que 5 !

      extensionsblender

      • Et un article de 9 pages décrivant en détail tout ce qu’il faut pour installer et utiliser Grav{https:=”” getgrav.org=”” ""=””}, un CMS que je trouve génial : Markdown, flat-file, moderne,… Testez-le !

      grav

    • 26/09/2016 - Lecture

      Éloge du polythéisme

      couverture de Maurizio Bettini : Ce que peuvent nous apprendre les religions antiques

      J’ai fait un an de catéchisme lorsque j’étais enfant, à ma demande. Mais cela ne correspondait pas à mes attentes puisque sans le comprendre à l’époque, j’avais une démarche scientifique : Je croyais que le catéchisme consistait à chercher dans des textes anciens et des fouilles archéologiques les preuves de l’existence de Dieu. Contrairement à ce que je pensais, il s’agissait d’un axiome. Mes camarades m’expliquaient qu’il fallait continuer car des cadeaux sont offerts pour la communion donc il ne me restait plus qu’un an à faire. Aujourd’hui, encore je reste surpris par l’attitude d’enfants censés apprendre la religion catholique et ses principes, qui restent seulement par appât du gain.

      Je suis athée. J’ai, de manière générale, une démarche de sceptique. À mon sens, une vidéo comme « Comment Tester le Paranormal avec la Science ? » d’« Hygiène Mentale » est une source d’inspiration.

      Je tente d’être tolérant envers les croyances d’autrui mais j’ai souvent du mal a rester curieux tant les arguments me semblent parfois aberrants ou mal construits, quel que soit le domaine : l’astrologie, la voyance, les extraterrestres, le vaudou, la télépathie, les chemtrails, la téléportation (non quantique), les voyages dans le temps, les fantômes ou la religion. J’ai un réel besoin d’arguments pas d’un stupide « La science n’explique pas tout ». Je découvre, après rédaction de cet article, au moment d’ajouter les liens, l’épisode L’ouverture d’esprit et ses limites qui résume très bien ce que je pense :

      Mais la religion est certainement plus complexe à analyser et discuter car il ne s’agit pas seulement de croyance, elle est liée à une façon de se comporter, à une vie en communauté, même à des habitudes alimentaires ou sexuelles, après deux millénaires la religion influence également la vie des non-croyants car elle est imbriquée dans la sphère publique. Quant à la sphère privée des croyants, elle est tellement imprégnée qu’il est quasi impossible d’argumenter sur le bien fondé ou non ne serait-ce que d’un élément de cette croyance.

      Il me semble parfois aberrant que certaines images/métaphores soient prises au premier degré mais ceux qui font ce genre d’erreurs sont peut enclines à en discuter. Parfois toutefois j’aimerais opposer certains arguments aux plus fanatiques des monothéistes. Par exemple, lorsque des témoins de Jéhovah frappe à ma porte, je la referme rapidement mais parfois j’aimerais leur dire que je ne crois pas en leur dieu unique mais en Rê, Zeus ou les matrones, que ces dieux ne me paraissent pas moins stupides que le leur, qu’il s’agit dans les deux cas de mythologie, pas de faits. Qu’il n’y a pas de raison de croire plus en l’un de ses systèmes de penser que l’autre. Que l’on souhaite vivre selon les principes chrétiens (ou autre) je peux le comprendre, confondre symboles et faits me semble par contre très étrange.

      Suis-je vraiment le public visé par Maurizio Bettini, je l’ignore, toujours est-il que j’ai été réceptif à son message. Quand on m’a proposé de lire l’« Éloge du polythéisme », je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre mais je pensais qu’elle m’apporterait au moins des connaissances sur le polythéisme. J’ai été agréablement surpris dès les premières pages, l’argumentation est construite, bourrée de références. Le livre ressemble beaucoup à une démarche scientifique, si ce n’est que l’auteur ne s’appuie pas sur des formules ou des expériences mais sur d’autres textes. La clarté de la structure rend le contenu beaucoup plus simple à assimiler.

      J’ai l’impression d’avoir appris beaucoup sur les religions polythéistes mais également sur les religions monothéistes, certaines explications de sémantique sont éclairantes (en particulier le mot « polythéisme » lui-même)… C’est un livre qui appelle à une plus grande ouverture, une vraie ouverture. Même si aucune solution n’est vraiment apportée par le texte du moins pas à court terme et sans réelle volonté des instances religieuses, il explique bien en détail ce que la construction même des religions monothéistes implique en terme de tolérance, ce qui serait bon de prendre des religions antiques pour aider au vivre ensemble. C’est un texte que j’ai trouvé très intéressant. Le chapitre « conférer la citoyenneté aux Dieux » est un éloge au civisme et à la citoyenneté, très inspirant.

      En somme, on « apprend à connaître » les divinités d’autrui au fil du temps. Une fois que l’on est conscient de leur existence […] il est possible de procéder à leur intégration parmi ses dieux à soi. Il s’agit toutefois d’un processus qui implique de l’intérêt, de la curiosité pour les autres dieux, ainsi qu’une volonté de « savoir ». En pays monothéiste, au contraire −- hormis l’attitude des esprits ouverts et éclairés -−, non seulement les autres dieux ne soulèvent ni curiosité, ni désir de savoir, mais au contraire, ils suscitent généralement un sentiment d’indifférence ou de supériorité, quand ils ne sont pas condamnés. […] ma femme, qui est chinoise, a pu expérimenter, pendant un demi-siècle, comment ses convictions religieuses étaient attaquées ou même dévalorisées par des missionnaires chrétiens, des politiciens américains, voire des occidentaux lambda… et elle était consciente du fait que cette situation durait déjà depuis cinq siècles.

      Petite digression : Certains passages à propos des statuettes représentants les dieux antiques, dans des panthéons ouverts aux dieux des autres, m’ont vraiment fait penser à l’influence des mangas et comics de nos jours. Chaque culture apporte sa pierre à l’édifice et chacun est libre de choisir ou non d’être diverti par les histoires des autres cultures.

      Si je devais apporter un bémol toutefois, je regrette une chose dans la construction : une impression de répétition. Plusieurs chapitres amènent à des conclusions, plutôt qu’en faire un résumé en fin de texte, l’auteur choisi de les répéter à chaque nouvel ajout : « Donc A. Nous avons vu que A mais nous constatons également B. Nous avons vu que A et B, nous pouvons aussi C. Certes A, B et C mais… ». La répétition aide à mémoriser certes, c’est aussi relativement pénible. J’aurais préféré une conclusion plus fournie en fin de texte que cette solution. Surtout cela donne l’impression que le chapitre « Crépuscule de l’écriture » est moins développé puisqu’il ne sera aucunement repris. La conclusion de ce chapitre est intéressante mais l’argumentation semble de ce fait moins appuyée que le reste.

      L’édition « Les belles lettres » est très correcte. À 14 € pour un format poche, une édition se doit de l’être.

    • 15/09/2016 - Les répliques d’Owen

      Jusqu’où peut-on aller pour ne pas faire ses devoirs ?

      • <Papa> « Souvent » ça s’écrit « ent » pas « ant »
      • <Owen (en larmes)> Pourquoi ? C’est quoi la règle ?
      • <Papa> Je ne sais pas trop
      • <Owen> En plus quand c’est « ent » à la fin, on ne le prononce pas
      • <Papa> Quand c’est un verbe conjugué oui
      • <Owen> C’est nul le français
      • <Papa> Je suis désolé, toutes les langues n’ont pas des règles aussi simples que l’esperanto, je veux bien que tu apprennes l’esperanto mais tu dois apprendre le français…
      • <Owen> C’est nul le français, les français sont tous des idiots, même des C, O, N.
      • <Papa> Ceux qui ont décidé des règles et exceptions ou refusé de simplifier les règles, un peu oui peut-être, mais pas tous les français… et puis les autres langues aussi ont des exceptions et des difficultés grammaticales.
      • <Owen> C’est nul le français ! C’est nul les êtres humains !
      • <Papa> Tu veux changer ? ne plus faire parti de la race humaine ?
      • <Owen> JE VEUX MOURIR !
      • <Papa> Parce que « Souvent » s’écrit « ent » et non « ant » ? Tu ne crois pas que c’est un peu exagéré de vouloir mourir parce que tu as fait une faute dans tes devoirs ?
      • <Owen (grand sourire)> Un peu, oui…
    • 18/08/2016 - Lecture

      Les Annales du Disque-Monde : Au guet !

      couverture de Terry Pratchett : 22, v’la le dragon

      Cela faisait un moment que je n’avais pas lu un Terry Pratchet, cela me manquait. C’est toujours agréable de se balader à Ankh Morpork.

      Un très rapide résumé : Quand on joue avec le feu on se brûle, alors quand on joue à invoquer des dragons… Carotte un grand bonhomme qui se prend pour un nain rejoint le guet. Un dragon c’est chaud. Quand on tente de faire appliquer la loi à Ankh Morpork rien n’est simple. Un déménagement de bibliothèque implique certainement l’émission d’ondes gravitationnelles à cause du poids des mots…

      Petites citations :

      La connaissance, c’est le pouvoir… Le pouvoir, c’est l’énergie… L’énergie, c’est la matière… La matière, c’est la masse. Et la masse déforme l’espace. Elle le déforme en un espace B polyfractal.

      Les derniers rats de l’assurance du frère Tourduguet fuirent le navire en perdition de son courage.

      Quand on en a vraiment besoin, dit-il, les chances sur un million se produisent tout l’temps. C’est bien connu.

      Sinon l’existence ressemblerait à un horrible martyre et le seul espoir serait qu’il n’existe pas de vie après la mort.

    • 03/08/2016 - Les répliques d’Owen

      Remplace les sujets par des pronoms personnels

      Exercice de cahier de vacances : « Remplace les sujets par des pronoms personnels », pour cela, il faut commencer par trouver le sujet…

      • <Owen> C’est quoi le sujet dans « Quelqu’un a volé les patins. » ?
      • <Papa> Le sujet c’est celui qui fait l’action
      • <Owen> Patins ?
      • <Papa> Non, qui a volé les patins ?
      • <Owen> Bah on ne sait pas ! Ils ne disent pas qui c’est…
      • <Papa> Quelqu’un.
      • <Owen> Oui mais qui ?
    • 03/07/2016 - Graphisme

      Post-it Inkscape : Réinitialiser le centre de rotation

      Ce matin, j’ai eu le plaisir d’assister à quelques conférences de Grafik Labor, événement proposé par l’AFGRAL, dont l’objectif est de fédérer autour des logiciels libres graphiques : des conférences Gimp, Blender, Inkscape, Scribus, Synfig, Gstreamer,… pour moi c’est un peu le paradis. Ça se déroulait le 2 et 3 juillet à Rennes et les locaux d’activdesign étaient complets, c’est vraiment cool de voir que le sujet intéresse plein de monde.

      Ce matin, Elisa de C. Guerra présentait les bases de Inkscape. Je connais déjà assez bien ce soft puisque j’initie moi-même régulièrement mes collègues à l’utilisation de ce logiciel de dessin vectoriel. La conférence était donc très intéressante pour moi, non pas pour apprendre les bases mais pour voir comment Elisa, que je sais très bonne pédagogue, développe sa présentation, pour éventuellement m’en inspirer pour la forme, le rythme ou le contenu.

      Une question s’est posée : Comment réinitialiser la position du centre de rotation ? C’est une question que je m’étais déjà posée sans jamais être suffisamment ennuyé pour chercher à la résoudre.

      Quel est le problème ?

      Lorsque vous cliquez deux fois avec l’outil de sélection sur un objet, vous faites apparaître les poignées de rotation et de cisaillement. Au centre de l’objet apparaît une croix : le centre de rotation.

      reinitcentrerot_1

      Il est possible de déplacer cette croix pour personnaliser l’axe de rotation mais comment faire pour replacer ce centre de rotation parfaitement au centre de l’objet si on l’a préalablement bougé ?

      Quelles solutions ?

      Une solution très simple proposée par un membre de l’assistance, ce matin, m’a intriguée et j’ai donc tenté de trouver une solution plus “correcte”. Voici toutes les solutions que j’ai identifiées (la première est celle proposée, les deux autres sont celles que je viens de trouver, en bidouillant lors de la rédaction ce billet) :

      • Sélectionner l’objet et le grouper (Ctrl+G). Même si l’objet n’est groupé qu’à lui même, le centre de rotation n’est plus celui de l’objet mais celui du groupe, par défaut au centre donc… Ceci à l’avantage de permettre de réinitialiser le centre de rotation sans perdre définitivement le centre de rotation personnalisé.
      • Sélectionner l’objet et afficher l’éditeur XML (Maj+Ctrl+X), redéfinir à 0 les valeurs de inskscape:transform-center-x et inskscape:transform-center-y

      reinitcentrerot_2

      • Plus simplement : Shift+clic gauche sur la croix (amusant de constater finalement qu’une solution très simple est disponible)
    • 01/07/2016 - Lecture

      Prenez le temps d'e-penser − Tome 1

      couverture de Bruce Benamran : Tout tout tout vous saurez tout sur la science (tome 1)

      Bruce Benamran, pour ceux qui sont prêts du radiateur, c’est le génialissime vulgarisateur de e-penser. Si vous n’avez jamais vu ses vidéos, vous allez tout en bas de la page Youtube, vous regardez la première, puis la deuxième et ainsi de suite jusqu’à ce que vous soyez devenu suffisamment éclairé pour avoir envie de regarder les suivantes sans suivre cette directive. Il a sorti, il y a quelques temps, un livre reprenant un peu le principe de sa chaîne.

      Dire que ce bouquin est bourré de digressions serait clairement minimiser les faits. Tome 1 (appelons-le ainsi pour simplifier) est un ensemble de digressions qui une fois rangées dans votre caboche, vous offre un aperçu de l’évolution/l’histoire/les principes des sciences (en particulier la physique et l’astronomie) intéressant et sympathique. Le ton est familier, on est entre nous, on a l’impression d’avoir une discussion avec un pote scientifique touche à tout et passionné.

      Certains passages reprennent des sujets déjà développés dans ses vidéos mais ce n’est pas vraiment dérangeant : je crois que j’ai lu 4 fois le chapitre sur Guillaume Joseph Hyacinthe Jean-Baptiste Le Gentil de la Galaisière (à voix haute pour en faire profiter des proches) alors que j’avais déjà vu la vidéo correspondante (au moins 2 fois)…

      Lire Tome 1, c’est un peu comme regarder un épisode de Cosmos: A Spacetime Odyssey de plusieurs heures avec quelques coupures pub (l’auteur à un gimmick, certains pourront trouver cela pénible mais la répétition c’est justement le principe… il y a aussi régulièrement des incitations à se référer au tome 2 à venir). Le plan global n’est pas toujours très clair mais la simplicité de ton et le fait de resituer le contexte historique et humain des découvertes me laisse de Tome 1 une impression agréable. Le style littéraire “discussion entre amis” pas désagréable contraste avec la typographie travaillée forte de ligatures, pas désagréable non plus. Un livre de vulgarisation scientifique, demandant parfois un peu de concentration (tout de même) qui remplit la tête sans la prendre.

    • 30/06/2016 - Lecture

      Le dragon de glace

      couverture de George R. R. Martin : S’il vous plaît… dessine-moi un dragon

      Si George R. R. Martin est aujourd’hui particulièrement célèbre, c’est certainement pour Game Of Thrones. Je regarde la série − j’aimerais lire les livres mais les premiers tomes ne sont disponibles que traduits réécrits par Jean Sola − mais George R. R. Martin a également écrit beaucoup d’autres textes, en particulier des nouvelles de fantasy et de science fiction. « Dragon de Glace » est l’une de ses nouvelles. Un texte pouvant être lu dès 8 ou 9 ans narrant l’histoire d’une petite fille qui, en période de guerre, rencontre un dragon… La nouvelle décrit, entre autres choses, certaines conséquences des guerres rarement abordées ainsi dans la littérature pour enfant,…

      Mon fils passe son temps à lire et relire DB, Naruto, Ranma ½, Fairy Tail, Fly, One punch man, etc (le moi-de-1990 est envieux… avoir accès à autant de mangas à la maison, quelle chance il a ce gosse !). J’ai voulu lui montrer qu’il existe des histoires intéressantes dans d’autre formats. Quand mon pote m’a demandé une idée de cadeau pour les 9 ans de mon fils, j’ai sauté sur l’occasion, Dragon de glace est un cadeau idéal : l’édition est somptueuse, les dessins sont magnifiques avec des dragons majestueux, le texte n’est pas trop long, le style littéraire relativement simple, le papier, la police, les interlignes, tout est parfait… pour un premier contact avec la Fantasy c’était idéal. Ça n’a pas raté, mon fils est conquit.

      C’est accessible pour un enfant mais ce n’est pas inintéressant pour un adulte, j’ai donc profité du cadeau à mon tour avec grand plaisir.

    • 29/06/2016 - Lecture

      La métamorphose

      couverture de Franz Kafka : La petite bête qui monte, qui monte… et me trotte dans la tête.

      J’ai lu cette nouvelle il y a six mois. Six mois, c’est le temps qu’il m’a fallu pour déterminer si j’ai aimé « La Métamorphose ». Elle se lit vite et simplement, l’histoire vous trotte dans la tête un moment. Sur le coup je n’ai pas particulièrement aimé, c’est en y repensant ensuite que j’ai trouvé le texte puissant. J’ai un peu la même réaction avec ce texte qu’avec le film THX 1138 (je déteste sur le coup et j’aime par la suite) : il me faut parfois du temps pour digérer.

      Gregor se réveille un matin sous une apparence monstrueuse (métamorphose rapide et non décrite), la nouvelle suit sa réaction et celle de ses proches, les changements de comportement de chacun (en quelque sorte une métamorphose lente). Je ne sais pas à quelle métamorphose Kafka pensait en choisissant ce titre, toujours est-il que la deuxième est particulièrement bien écrite et cette description de l’humanité fait froid dans le dos et semble hélas parfaitement réaliste…

      C’est le deuxième texte de Kafka que je lis (le procès il y a quelques temps), j’ai été bien plus déconcerté par ce texte court. Vous pouvez trouver le texte gratuitement sur ebooks libres et gratuits (je ne sais pas par qui la traduction est faite), si vous souhaitez vous faire votre propre opinion.


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