- <Papa> Tu as promis de ne pas pleurnicher !
- <Owen> Je voulais pas promir…
Aujourd’hui, au boulot, je devais éditer un poster illustrant les applications du laser. J’ai ouvert mon navigateur Web à la recherche d’une image pouvant illustrer les applications médicales.
Google Images, Safemode modéré, recherche d’images grandes tailles, “medical lasers” te permet d’afficher… du porno gay ! Merci Google, c’est toujours super agréable et ça fait toujours très bien au boulot.

Je ne sais pas comment Google peut référencer une telle image pour une recherche qui n’a particulièrement rien à voir mais après tout le web étant particulièrement riche en porno, il est facile de tomber dessus quoi qu’on cherche (sans parler de recherches sur le langage LaTeX).
Et de toute façon, même quand c’est pas porno,… Nan, mais là franchement, National Laser Institute y va un peu fort, non ? Toujours avec ma recherche “medical lasers”, un tout petit plus bas que le porno gay :

Alors forcément certains me diront que je vois du cul partout, mais
franchement qui peut croire qu’une séance laser pour effacer un
tatouage peut se dérouler ainsi, avec 2 jolies opératrices joue contre
joue qui tiennent à deux, un énorme godemichet laser pour
caresser opérer une non moins jolie patiente ? Honnêtement, je vous
dis que c’est une photo extraite de la dernière production de Marc
Dorcel, vous y croyez non ?
de Isaac Asimov : Quand un
auteur vous manipule.
J’ai apprécié les trois 3 premiers tomes du cycle de Fondation, j’ai chaque fois été surpris par la facilité avec laquelle Isaac Asimov semble retourner les situations, à chaque fois, l’auteur réussi à me balader. Ce quatrième volet, je l’ai dévoré, je l’ai adoré.
De nombreuses explications sont faites sur des éléments antérieurs (le mulet par exemple) montrant que l’auteur avait prévu et calculé plus encore que ce que l’on pouvait penser en lisant la trilogie. Ce que j’apprécie particulièrement, ce sont les descriptions très complètes des relations complexes entre les personnages, les rapports de force entre les mondes, les stratégies politiques, Asimov n’oublie rien, rendant ainsi son récit toujours plus crédible.
La première fondation a fait d’énormes progrès technologiques, suffisamment pour tenter de terrasser la seconde, souhaitant garder une autonomie totale, pensant pouvoir établir un nouvel empire à mi-parcours du plan Seldon. Elle envoie Trevise et Pelorat en exil dans le but de rechercher la Terre des origines mais surtout, officieusement dans le but de trouver et démasquer la seconde fondation. Cette dernière quand à elle, et plus particulièrement Gendibal, futur premier Orateur, poursuit Trevise estimant que celui-ci est peut-être la clé pour comprendre par qui la fondation des mentalistes est elle-même manipulée.
de Lewis Carroll : Traduction de Laurent Bury.
L’introduction du livre, qui n’est autre qu’une biographie de l’auteur, est particulièrement intéressante, je vous conseille vivement de la lire.
J’ai déjà lu Alice au pays des merveilles, c’est un livre que j’ai particulièrement apprécié. La version que j’avais lue était la traduction de Jean-Pierre Berman. Je n’avais pas été particulièrement choqué par la traduction. Avant de lire la traversée du Miroir, je n’ai pas pu m’empêcher de relire le premier volet des aventures d’Alice, surtout que dans la « note sur la traduction », Laurent Bury explique qu’il a énormément travaillé sur les poèmes. Lors de cette deuxième lecture, les poèmes m’ont en effet semblé plus clairs, mais peut-être est-ce dû au fait qu’il s’agit là d’une nouvelle lecture. Là où le traducteur m’a complètement perdu, c’est au chapitre 11 quand il remplace « Qui a volé les tartes ? » par « Qui a volé le beurre ? ». Alice aurait léché le beurre car elle le trouvait appétissant. Cela me semble absurde, même pour la rime de modifier à ce point le sens du texte. Du coup, cette traduction de « Alice au pays des merveilles » m’a quelque peu déçu. Deux fois que je lis ce roman, deux fois que je l’adore, deux fois que je suis déçu par l’édition (la première ne contenait pas les illustrations, dans la seconde, un passage a été sabordé par une traduction complètement hors de propos).
Après avoir lu 2 fois le premier volet (j’ai lu en fait certains chapitres 6 ou 7 fois, tellement je les trouvais géniaux), il était temps pour moi de traverser le Miroir. Dans ce second volume, il n’est plus question de cartes (au pays des merveilles, Alice rencontre 2, 5, 7, la reine de cœur,…), mais d’une partie d’échec. Les mouvements des pièces (Alice est un pion, elle rencontre les reines, des cavaliers,…) respectent d’ailleurs les règles du jeu, l’auteur en fait la démonstration (en annexe dans cette édition). Alice rencontre, encore une fois des personnages plus loufoques les uns que les autres, les discussions sont toujours aussi absurdes, les poèmes étranges. J’aime particulièrement la discussion avec le lys tigré dans le second chapitre et l’étrange examen dans « La reine Alice ». J’ai toutefois été moins emballé par ces aventures, peut-être parce que les personnages du premier volet m’étaient plus familiers, un peu comme des amis que l’on connait depuis l’enfance. Lors de ma lecture de « La traversée du Miroir et ce qu’Alice trouva de l’autre coté », j’ai traversé le Miroir avec Alice, j’ai rit, je me suis amusé, je n’ai pas été émerveillé.
de Isaac Asimov : Retournement de situations en cascade.
Jamais un livre n’aura réussi à me surprendre autant par son dénouement que Seconde Fondation. La première partie consacrée au mulet et sa recherche de la seconde fondation est pleine de surprises mais c’est surtout dans la deuxième partie du livre, où l’on suit les aventures et mésaventures du docteur Darell de ses “collègues” et de sa fille Arcadia que les rebondissements ne cessent de s’enchainer. Tout est prévu, calculé… Si vous pensez être libre de vos décisions et mouvements, que vous faites tout pour ne pas être manipulé, c’est que vous l’êtes plus encore que ce que vous ne pourriez l’imaginer.