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Mes trucs en vrac

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    • 29/09/2006 - Lecture

      Supertoys - Intelligence Artificielle

      couverture de Brian Aldiss : Les trois nouvelles qui ont inspirées le film AI.

      Dans le coffret collector de AI était fourni un petit livre édition limité regroupant les trois nouvelles SuperToys. Très rapide à lire puisque ces nouvelles sont très courtes (l’édition normale du livre est un recueil d’une vingtaine de nouvelles) elles ne sont pour autant pas sans intérêt.

      Je suis peu habitué à ce genre de littérature, j’ai bien lu quelques nouvelles (de Stephen King ou de Philip K. Dick.) mais jamais d’aussi courtes… Assez déroutant. En lisant SuperToys j’ai vraiment apprécié les idées qui s’en dégageaient, j’ai regretté que celles-ci ne soient pas plus développées, mais après tout une nouvelle n’a pas pour but de faire 500 pages…

      La recherche d’identité de David, les sentiments de sa mère, Teddy (personnage qui m’intrigue et me fascine), j’ai vraiment été emballé par cette œuvre.

    • 27/09/2006 - Lecture

      La mort est mon métier

      couverture de Robert Merle : La vie d’un allemand qui devint SS.

      Quand le SS responsable du camp de concentration de Auswitch raconte son histoire, depuis son enfance, jusqu’au procès de Nuremberg, en passant par le gazage des détenus cela ne peut pas laisser de marbre. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un roman, mais tout semble crédible, le personnage principal est largement inspiré du véritable responsable du camp.

      Avant de lire ce livre je m’imaginais les SS comme des monstres, j’avais une idée très manichéenne de la seconde guerre mondiale. En lisant ce livre, mon image de la guerre change et je pense que, au delà de la monstruosité de leur geste, les SS étaient des êtres humains. Autre chose qui me fait réfléchir, un pilote bombardant un village, n’est-il pas aussi monstrueux que le protagoniste “La mort est mon métier” qui de son point de vue, ne fait qu’obéir aux ordres, pour la patrie ? Problème complexe à mon avis.

      J’ai dévoré ce livre , il me fait regretté de ne pas avoir suivi correctement les cours d’Histoire au collège/lycée, j’y ai sûrement loupé de nombreuses réflexions intéressantes…

    • 14/09/2006 - Lecture

      Les Annales du Disque-Monde : Pyramides

      couverture de Terry Pratchett : Délires au pays des pharaons.

      C’est un ami qui m’a conseillé ce petit chef d'œuvre, je le remercie grandement. Je ne connaissais pas Terry Pratchett jusqu’alors, je ne suis pas déçu ! Il m’a fallut quelques pages (chapitres ?) pour m’habituer au style littéraire, mais une fois passé le langage familier de l’auteur… que du bonheur !

      Dans Pyramides, vous suivez les aventures de Teppic, un jeune assassin tout juste sortie de l’école qui doit remplacer son père au poste de Pharaon. Il se retrouve avec des problèmes de failles et boucles temporelles, un prêtre un peu trop réactionnaire et autoritaire, des momies, des dieux envahissants,… un sacré délire si vous voulez mon avis.

      Un délire dans la forme, c’est sûr. Mais entre les lignes : le pouvoir des responsables religieux, l’argent, la politique, la guerre,… beaucoup de critiques et de réflexions.

      Un divertissement délirant plein de métaphores, d’oxymores amusants, d’anachronismes, de démonstrations mathématiques complètement hallucinées, de petites réflexions non sans intérêt,… Voilà en quelques mots comment je résumerais Pyramides.

    • 29/07/2006 - Lecture

      La conjuration des imbéciles

      couverture de John Kennedy Toole : Le monde marche sur la tête !

      C’est la biographie de l’auteur qui m’a donné envie de lire ce livre. Une histoire tragique bien sûr puisque l’auteur s’est suicidé en 1969, mais après tout la citation de Swift qu’il a placé au début de son livre : “Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui.” ne pouvait que s’appliquer à lui aussi. Et s’il n’a pas trouvé d’éditeur de son vivant, il faut croire que c’est parce qu’il était en avance sur son temps (Prix Pulitzer 1981).

      Mais qu’en est-il du contenu ? Une histoire quelque peu particulière et originale, des protagonistes qui ne le sont pas moins ! Un personnage principal insupportable, Ignatius Reilly, qui vous fera très certainement rire tellement il est grotesque, tellement toutes ses entreprises tournent mal, mais après tout il vous fera très certainement réfléchir sur le genre humain. Tous les personnages décris dans ce roman sont particuliers, ont des bons et mauvais cotés,… sont humains en somme. J’ai pris un plaisir certain à lire les aventures de ses habitants de la Nouvelle-Orléans, en particulier les mésaventures de Mme Levy, sa psychologie, son rapport de force avec son mari,… Chaque facette des personnages vous fera réfléchir mais après tout ce roman est aussi un excellent divertissement, “drôlissime” à souhait.

    • 16/05/2006 - Lecture

      Balzac et la petite tailleuse chinoise

      couverture de Daie Sijie : La littérature et la révolution culturelle

      Suivez les aventures de deux adolescents chinois pendant la révolution culturelle engagée par Mao. Considérés comme intellectuels puisqu’ils lisent et que leurs parents sont ennemis de la révolution, ils font leurs rééducations dans la montagne. C’est dans ce paysage que les deux protagonistes vont faire la rencontre d’une jolie tailleuse. Avides de connaissances, les trois adolescents liront des œuvres européennes (interdites par le régime) fraîchement dérobées…

      Juste après avoir lu Fahrenheit 451, il est intéressant de voir que les autodafés de livres ne sont pas forcément de la science fiction, car même si “Balzac et la petite tailleuse chinoise"" est un roman, il nous plonge dans une expérience édifiante de la fin des années 60 : Le communisme selon Mao.

      Ce livre est une description de la littérature, de l’amour et de la révolution culturelle par un adolescent chinois. Le ton du roman est simple, le livre est court, facile à lire. Peut-être parfois écrit de façon un peu trop naïve ou gentillette, je regrette un petit peu le manque de punch dans l’écriture.

    • 26/04/2006 - Lecture

      Fahrenheit 451

      couverture de Ray Bradbury : Vive la télé, brûlons les livres !

      Après avoir lu l’histoire d’une dictature répressive (1984) et une dictature scientifique (Le meilleur des mondes), voici venu pour moi le temps de plonger dans une dictature des masses. L’histoire : Guy Montag vit dans une société où lire est considéré comme un acte antisocial puisque les livres sont sources de questionnement et de réflexion. Son rôle en tant que pompier n’est pas d’éteindre les incendies, son rôle est de brûler les livres. Une rencontre et un événement tragique vont le faire réfléchir sur le monde qui l’entoure, c’est ainsi que les problèmes vont commencer.

      Si Jean-Christophe Rufin, dans son livre Globalia, distillesa vision de la place des livres dans notre société, Ray Bradbury avec Fahrenheit 451, le fait à sa façon : un premier chapitre qui n’est autre qu’une grande claque.

      Bien loin d’être uniquement un divertissement, Fahrenheit 451 est une véritable réflexion sur le pouvoir destructeur des masses et la dictature de l’audimat. Je lisais souvent les livres en me demandant ce qu’ils donneraient en films, après avoir lu ce chef d’œuvre, je pense que je ne regarderai plus les livres de la même façon, je crois que je ne regarderai plus les médias de masse (télévision, productions hollywoodiennes,…) de la même façon.

      Le début du livre (3-4 premières pages) m’a semblé difficile à lire : pleins de métaphores, des constructions grammaticales complexes,… Au fil de la lecture, je ne sais pas si je me suis habitué au style poétique de l’auteur ou si le discours se simplifie mais la lecture devient plus facile. Le dernier chapitre aurait d’ailleurs à mon avis gagné à être plus long pour pouvoir y insérer un peu plus de philosophie, le livre étant très court (moins de 200 pages), cela aurait pu être bénéfique. En effet, si l’action va Crescendo, il me semble qu’il n’en ai pas de même pour la réflexion.

      Je le lirai à nouveau mais cette fois je couvrirai le premier chapitre de surligneur. Même si ce livre ne me semble pas aussi abouti que 1984, le contenu étant tout de même particulièrement génial, Ray Bradbury mérite bien sa place juste à côté de George Orwell dans ma bibliothèque. Si vous cherchez un bon livre (autre chose qu’un simple divertissement), c’est vers celui-là qu’il faut vous tourner.

    • 17/04/2006 - Lecture

      Da Vinci code

      couverture de Dan Brown : Cluedo et chasse au trésor.

      Il y a des puzzles dont vous ne pouvez comprendre le sens qu’une fois terminés. Da Vinci code fait parti de cette catégorie. Une intrigue policière aussi bien ficelée, nous n’en lisons pas tous les jours, c’est agréable d’être surpris par un dénouement crédible et bien travaillé. Une bonne partie de Cluedo, ce bouquin.

      Mais Da Vinci code n’est pas seulement un livre à suspens. Robert Langdon, personnage principal de cette histoire, part avec Sophie Neveu dans une chasse au trésor, parsemée d’indices plutôt vraisemblables et montrant l’Église catholique comme étant peu orthodoxe ( 😉 ). S’il ne faut jamais oublier qu’il s’agit d’un roman, l’histoire étant bien racontée, contemporaine et localisée dans des lieux non exotiques (Paris, Londres,…), vous avez envie de sauter à pieds joints dans les théories développées par le héros. Des thèses contre l’Église, sans pour autant être athées, de quoi énerver le Vatican.

      Un livre que j’ai dévoré, comme beaucoup de monde. Un livre que j’ai apprécié. J’aimerais vous en parler plus mais je ne voudrais pas vous en dévoiler le moindre détail, de peur de vous gâcher l’intrigue.

    • 28/03/2006 - Lecture

      La révolution des fourmis

      couverture de Bernard Werber : Mouais bof.

      Ce troisième tome ne m’a que très peu intéressé. Peut-être que certaines incohérences rendent le récit parfois trop improbable. Je ne parle pas ici du fait que l’histoire soit une fiction, après tout nous comprenons en lisant le deuxième tome que l’histoire est clairement orientée science fiction, non je parle ici des réactions des protagonistes. Un flic qui ne coupe ni l’eau, ni l’électricité pendant un siège par exemple. Sans parlé de la preuve mathématique que 1+1=3 dans l’encyclopédie que j’ai eu beaucoup de mal a comprendre (non pas que je ne comprenne pas les formules, je ne comprends juste pas comment l’auteur a pu se retrouver avec une division par 0 sans être dérangé),…

      L’action dans les 200 dernières pages se fait plus intense et cela relance un peu la lecture et l’intérêt de ce troisième tome. Certaines réflexions appréciables, hélas noyées parmi pas mal d’absurdités, peuvent être aperçues dans les 50 dernières pages. J’apprécie aussi le personnage de Linart qui évolue de façon inattendue. Mais ces quelques points positifs sont trop peu nombreux pour faire de la révolution des fourmis un bon livre.

      Un livre que je ne conseille donc pas. Je reste persuader que le premier tome était excellent, les autres n’étaient vraiment pas nécessaires.

      La démonstration stupide avec division par 0 :

      Prenons l’équation (a+b)×(a-b)=a²-ab+ba-b²
      À droite -ab et +ba s’annulent, on a donc : (a+b)×(a-b)=a²-b²
      Divisons les deux termes de chaque côté par (a-b), on obtient : (a+b)x(a-b)/a-b=a²-b²/a-b
      Simplifions le terme de gauche : (a+b)=a²-b²/a-b
      Posons a=b=1. on obtient donc : 1+1=1-1/1-1 soit 2=1/1
      Lorsqu’on a le même terme en haut et en bas d’une division, celle-ci=1. Donc l’équation devient :
      2=1 et, si on ajoute 1 des deux côtés, on obtient :
      3=2, donc si on remplace 2 par 1+1 on obtient…
      3=1+1 soit 1+1=3

    • 13/02/2006 - Lecture

      Le jour des fourmis

      couverture de Bernard Werber

      Intéressant et divertissant. Moins de psychologie, plus de Science Fiction que dans le premier tome.

      S’il y a une chose que je regrette dans Le jour des fourmis, c’est que l’insecte y perd ce qui les rendaient intéressants dans [le premier)(/lecture/2006/01/07/Les-fourmis.html). Les fourmis sont humanisées. De cette façon le lecteur s’attache certainement plus aux fourmis que dans le premier mais il perd à mon sens un point de comparaison important, une façon de réfléchir qui diffère de ce dont il a l’habitude. L’enquête policière du premier tome avait l’avantage de surprendre, ici, l’enquête policière est faite du coté des humains (chose somme toute plus classique), les fourmis de leur coté, partent en croisade.

      Si les « Fourmis » sont considérés comme des livres de Science Fiction je pense que le premier l’est beaucoup moins que le deuxième, étant moins basé sur la réflexion et plus sur le suspens. Très divertissant, j’aurais aimé retrouvé autant de psychologie que dans le premier, mais après tout, le but de Weber n’était certainement pas de faire deux fois le même ouvrage.

      J’apprécie en restant quelque peu sur ma faim, voyons ce que me réserve le dernier opus pour pouvoir mieux juger.

    • 07/01/2006 - Lecture

      Les fourmis

      couverture de Bernard Werber

      Si vous commencez ce livre et que vous arrivez à vous arrêter avant la fin je ne peux pas vous comprendre. Une cave qui cache semble-t-il un drôle de secret, l’ancien propriétaire vous avait pourtant prévenu de ne pas y descendre ! En parallèle, une fourmilière dans laquelle une véritable enquête policière vous fera découvrir différentes espèces de fourmis et les caractéristiques principales de ses insectes particulièrement intelligent.

      Loin d’être une comparaison entre les humains et les fourmis ce livre vous fait réfléchir sur le comportement des humains. Ajouter à cela un suspens quasi insoutenable (mais qu’est-ce qu’il y a dans cette cave ! Mais qu’est ce qu’elle font ces fourmis là !) Je vous parlerais bien de la fin mais j’aurais trop peur de vous dévoiler quoi que ce soit, la tentation est pourtant bien grande.

      Je commence le deuxième tome lundi, j’espère qu’il sera aussi bon que celui-ci.


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