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Mes trucs en vrac

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    • 26/05/2016 - Lecture

      Petite histoire de l’univers : Du Big Bang à la fin du monde

      couverture de Stephen Hawking : Du Big Bang à la fin du monde

      Encore une fois, c’est un film qui me fait lire… J’ai vu, il y a quelques semaines, The Theory of Everything : ce n’est pas un film particulièrement époustouflant mais le jeu d’acteur est dément et les décors et costumes immersifs. C’est un film émouvant sur la vie de Hawking, s’attardant très peu sur la science, c’est un choix que certains peuvent regretter, pour ma part, je pense que le film a surtout le mérite de redonner un peu d’empathie pour un chercheur hors norme, déshumanisé par sa condition physique, souvent présenté par les médias, plus comme un cyborg qu’un humain.

      Dans la pile de bouquins qui s’entassent sur ma table de nuit, trône « Petite histoire de l’univers » depuis quelques années déjà. Il y a peu de Science dans le film de James Marsh, c’est donc une parfaite invitation à la lecture des ouvrages de Hawking…

      Le style littéraire est très loin de la poésie de Hubert Reeves, très certainement conditionné par la paralysie de l’auteur et l’outil qui est donc à sa disposition pour écrire, c’est très direct. La narration suit le fil historique des découvertes scientifiques et de ses travaux en particulier, les explications sont claires même si j’admets que j’ai été plus ou moins largué pendant une vingtaine de pages (sur 180). Dans le dernier quart du livre, le mot « Dieu » apparaît beaucoup, vraiment  beaucoup… toujours ramener ainsi à la religion me semblait assez peu utile. J’ai l’impression d’avoir compris de nouvelles choses sur les trous noirs et l’univers, j’ai dévoré et aimé les 80 premières pages, puis j’ai lu le reste, le livre me laisse finalement un sentiment mitigé.

    • 15/04/2016 - Lecture

      L'attentat

      couverture de Yasmina Khadra : Descente aux enfers

      Un médecin à Tel Aviv qui soigne les victimes d’un attentat avant d’apprendre que la kamikaze était sa femme. Avec un pitch pareil, vous savez que vous n’allez pas lire un livre qui est fait pour vous faire rire et rêver… Et en effet, ce n’est pas le but !

      Si d’un point de vue littéraire L’attentat n’est pas particulièrement époustouflant, il est immersif, fait réfléchir sur le conflit israélo-palestinien autant que sur la connaissance de l’autre et de soi…

      Une descente aux enfers et introspection qui se lit très bien, qui laisse difficilement indifférent.

    • 08/04/2016 - Lecture

      La Horde du Contrevent

      couverture de Alain Damasio : Une cosmogonie complète basée sur le vif.

      Tout au début, je me posais pas mal de questions, trouvais absurde la quête même de la Horde (une vingtaine de personnes qui marchent, depuis l’enfance et l’extrême aval, vent dans la gueule, pour tenter de voir ce qu’il y a en extrême amont…), ne comprenais pas très bien le premier chrone croisé… Et pourtant, les pièces du puzzle trouvent chacune leur place et l’ensemble devient très vite parfaitement clair, fluide, limpide et… génial. L’ensemble de l’univers imaginé par l’auteur tiens la route, mieux, plusieurs de ses personnages émettent différentes hypothèses sur l’origine du vent (j’ai adoré « vent dû au déplacement d’un vaisseau ») et toutes ces cosmogonies ainsi créées sont viables.

      Les cinquante premières pages m’ont semblées complexes à lire puis je me suis sûrement fait aux styles littéraires (oui, au pluriel) : les narrateurs sont vraiment très nombreux et chacun à son propre style !

      La Horde du contre Vent est un livre particulièrement travaillé (7 ans de boulot apparemment !) Les personnages sont très développés, le monde complet est détaillé (sans pour autant en faire des caisses à la Tolkien), l’action est époustouflante ! Je suppose que ça a été un travail titanesque mais un véritable plaisir d’écrire une telle œuvre. L’un des passages les plus bluffants, d’un point de vue littéraire, est très certainement la joute verbale en trois manches du personnage Caracole dans la tour d’Ær ! Un véritable délice (dialogue palindromique, une page avec quasiment que des o pour voyelles,…) Je ne sais pas si Alain Damasio a voulu montrer ici qu’il est un auteur exceptionnel ou prendre son pied à écrire un truc aussi dingue (façon Perec), toujours est-il que si c’est l’un ou l’autre, c’est réussi.

      À la lecture de ce roman, j’ai pensé que Alain Damasio est un très bon auteur. J’ai ensuite pensé qu’il est également un bon orateur et penseur lorsque je suis tombé sur cette vidéo :

      Merci Julien de m’avoir fait lire un auteur aussi génial.

    • 19/02/2016 - Graphisme

      Post-it : Dégradé de couleur en fonction de la hauteur Blender Cycles

      Dans tout logiciel de mathématiques tel que Matlab Gnuplot, Matplotlib ou SageMath, on obtient facilement des graphiques 3D dont la couleur varie en fonction de la cote (l’axe z) mais dans Blender, ce n’est pas aussi automatique, il m’a fallu pas mal chercher :

      blender_colorrampe_z_1

      [Source]

      J’avais déjà, dans un autre cas de figure, cherché à modifier la couleur en fonction de la cote : à partir d’une image prise avec une caméra, je souhaitais obtenir une courbe 3D représentant la luminosité. La cote était alors automatiquement extraite de l’image, il suffisait d’utiliser la même source pour la couleur :

      blender_colorrampe_z_2

    • 16/02/2016 - Graphisme

      Post-it : Ciel étoilé Blender Cycles

      Il est possible d’obtenir un ciel étoilé magnifique avec Cycles et beaucoup de nodes :

      Cycles Stars Sky

      Mais j’avais besoin de quelque chose de très simple, juste quelques points blancs sur fond noir. Pour cela, il suffit de détourner une texture Voronoi, quelques nodes suffisent :

      Cycles Stars Sky

      Rappel : Pour obtenir le Multiply, Add → Converter → Math.

    • 16/02/2016 - Graphisme

      Post-it : Grille Blender Cycles

      J’essaye de représenter la déformation de l’espace-temps par une masse importante (c’est à la mode en ce moment…). Mais pour commencer, il faut déjà réussir à représenter une grille dans le moteur de rendu Cycles. La solution qui me semble la plus simple consiste à détourner Brick Texture :

      preview

    • 31/01/2016 - Optique

      Le laboratoire d'Optique et Photonique versus Star Wars

      Je travaille dans un laboratoire de physique. Au mois de décembre, la direction a sollicité le département “Optique et photonique” pour tenter de profiter de la sortie de Star Wars pour faire parler du laboratoire dans la presse. Puisque notre département travaille avec des lasers…

      J’avais commencé à écrire un texte même si je savais que celui-ci ne serait jamais utilisé (déjà, parce que les journaux ont été contactés fin janvier, et puis pour plein d’autres raisons…). Cela m’a demandé une grosse heure pour écrire cette ébauche, obtenant alors simplement un texte non finalisé (le plus difficile c’est toujours la finalisation), ce que je considérai comme un brouillon.

      Quand au début du mois, je suis tombé sur 2016 au cinéma : non à Star Wars, oui au retour des Nanars !, j’ai plus ou moins été étonné : la trame ressemblait pas mal à celle que j’avais choisie, je commençais donc à comparer les textes. J’étais très déçu par l’article qui n’abordait des sujets que pour être négatif à leur propos et ai alors pensé, que je tenais la comparaison. Là où j’estimais que mon texte était un simple brouillon, le journaliste, certainement parce qu’il doit énormément produire, estime le sien suffisamment travaillé pour qu’il soit publié…

      Bref, voici le texte que je m’étais amusé à écrire :

      Star Wars par-ci, Star Wars par-là, les services de communications de Disney ont très bien travaillé : si vous n’avez pas été mis au courant de la sortie d’un nouvel épisode de la saga en cette fin d’année 2015, c’est très certainement que vous vivez dans une grotte. Et maintenant tout le monde va vouloir profiter de l’aura du film pour faire sa propre promotion : les articles de vulgarisation scientifique sur la faisabilité des voyages interstellaires à la vitesse de la lumière, les articles philosophique sur ce qu’est la Force, des vidéos promotionnelles de parkour sur le thème des Jedi, sans parler des produits dérivés… chacun tentera de tirer la couverture à lui pour faire parler de son action, même dans l’hémicycle on se plaint de l’omniprésence médiatique de la saga pour se faire remarquer.

      Mais cette surenchère médiatique n’est rien, du moins vous n’en souffrirez que très peu en comparaison de ce que nous allons vivre au sein du département Optique et Photonique de l’Institut de Physique de Rennes. S’il y a bien une chose de l’univers Star Wars qui est chaque fois sujet de grande discussion c’est ce fichu sabre laser ! C’est même pire que d’habitude puisque dans ce nouvel épisode le sabre de Kylo Ren est particulièrement atypique !

      Pourquoi en parler de façon négative ? Parce que dans le cadre de notre travail, nous travaillons en permanence avec des lasers, des vrais lasers, pas ceux qui permettent de découper des seigneurs Sith, mais des lasers qui vous obligent à porter des lunettes de protection – leur puissance permet à peine de découper du beurre mais réussissent tout de même à vous massacrer la macula de manière définitive si vous ne les manipulés pas avec une extrême précaution — les vrais lasers n’ont rien de bien impressionnant, la plupart émettent d’ailleurs un faisceau invisibles à l’œil nu (le plus souvent dans l’infrarouge). Pourtant dans l’imaginaire collectif, le sabre laser reste la référence. Comment pourrions nous expliquer notre travail dans de telles conditions ! Je vous le dit, Star Wars est une plaie pour les opticiens de précision.

      D’ailleurs, prononcez le mot « laser » auprès du grand public, personne n’imaginera jamais autre chose qu’un maudit sabre de lumière. De lumière oui, parce qu’en plus, vous l’ignorez peut-être mais seule la traduction française fait référence au laser, dans la version originale, il s’agit de Lightsaber, littéralement “sabre de lumière” ! Cela n’a rien à voir avec notre cœur de métier. Notre travail ne consiste pas à ajuster non plus à ajuster le pistolet de Han Solo pour qu’il puisse tirer le premier ou faire en sorte que des photons qui croisent le fer s’entrechoquent. Que nenni ! De fait, notre travail aura beau être intéressant, comment pourrions nous tenir la comparaison !

      Dans un laboratoire d’Optique de précision nous faisons des expériences qui ne sont pas aussi affriolantes que la tenue d’esclave de Leia dans la première trilogie, et pourtant… pourtant il y a une beauté scientifique qui ne semble étrangement ne faire rêver que nous : Les thématiques clés du Département Optique et Photonique sont : les oscillateurs lasers, l’optique hyperfréquence et TéraHertz pour la métrologie, les senseurs interférométriques, l’imagerie avancée et la photonique intégrée. Nos études visent à approfondir les connaissances fondamentales sur la lumière et son interaction avec la matière et à développer des applications innovantes (sources laser, oscillateurs, capteurs, systèmes d’imagerie, etc.) en collaboration avec des acteurs industriels. Ces activités s’appuient sur des expériences menées au laboratoire avec un parc important de systèmes optiques et lasers (lasers à solides, lasers à semi-conducteurs, lasers femto-secondes, etc.). Maintenant que vous savez, vous comprenez que même Jakku semble être une véritable source de distraction pour toute personne déambulant réellement dans un laboratoire d’Optique.

      D’ailleurs, c’est quoi en fait un vrai laser : Un milieu amplificateur et deux miroirs. L’un des deux miroirs n’est pas réfléchissant à 100%,… vous décrire le principe plus en détail serait inutile, vous allez vous ennuyer et votre esprit retournera vagabonder aux côtés de Daisy Ridley ou succomber au sourire de John Boyega (selon vos goûts). Bon un schéma quand même, juste pour la culture personnelle :

      [Comme je n’ai pas pris le temps de faire un schéma, autant réutiliser ici une vidéo de wikipédia (vidéo de Julien Bobroff (J’ai eu la chance d’assister a une de ses conférences à l’Institut de Physique de Rennes, vous pouvez le voir par exemple dans une des vidéos de l’espace des sciences) ]

      Laser

      Alors non, nous n’avons pas de sabre de lumière ou pistolets, non, nous ne découpons pas, nous ne tirons pas, mais nous doublons des fréquences, nous interférons, nous faisons battre des bi-fréquences pour obtenir des rayonnements TeraHertz, nous imageons,… c’est déjà pas mal !

      Quand on pense que cette année était l’année de la lumière et que nous avons communiqué autant comme autant, que ce soit lors de Fête de la Science, pour des illuminations du parlement, l’organisation de congrès et que l’information est très difficilement parvenue à votre oreille, on peut certainement penser que nous devrions faire appel à Disney pour faire la promotion de nos laboratoires, c’est peut-être cela la leçon que nous devrions retenir. Que l’on ne s’y méprenne pas, nous aimons la saga Star Wars et ce nouvel épisode est certainement notre préféré, nous ne cherchons là aucunement à critiquer cet univers ou même critiquer le rouleau compresseur médiatique Disney, nous faisons ici, ni plus ni moins comme les autres : de la visibilité auprès du grand public, profiter nous tentons ! Que la Force soit avec vous…

    • 25/01/2016 - Les répliques de Yaël

      Coup ou cou ? Kouroukoukou roukoukou stach stach…

      Après lui avoir injecté une dose de spray nasal

      • <Yaël> Ça pique un peu
      • <Maman> Oui ça peut piquer sur le coup…
      • <Yaël> Aaah nooon, pas le cou !
    • 10/01/2016 - Les répliques de Yaël

      Bonne ouïe

      • <Maman> Tu t’es réveillé tôt ce matin, Yaël !
      • <Yaël> Ben oui mais c’est parce que j’ai entendu le soleil se lever…
    • 03/01/2016 - Articles magazines

      « BLAM » dans Linux Pratique 93 (Janvier-Février 2016)

      couverture

      BLAM est une extension pour Blender permettant de faire automatiquement la calibration de la caméra, ainsi que la projection de vos meshs directement dans votre scène.

      preview

      Étrangement, une image illustrant différentes perspectives (selon le nombre de points de fuites) a un rendu complètement en vrac, la voici en version normale :

      perspective


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