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Mes trucs en vrac

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    • 01/02/2014 - Articles magazines

      Roguelike et Wikimedia dans Linux Essentiel 36 (Février -- Mars 2014)

      couverture

      J’ai pris un énorme plaisir en écrivant, dans ce numéro, un article de 10 pages sur les Rogue-like). Je n’ai pas décrit l’intégralité des possibilités de ces jeux que j’affectionne (j’adore plus particulièrement Pixel Dungeon et The Binding of Isaac) mais je me suis amusé avec un style littéraire assez peu courant dans un magazine informatique. Petit extrait qui vous donnera peut-être envie de découvrir l’article complet :

      Si vous ne connaissez pas les Rogue-like, notez qu’il peut être particulièrement déstabilisant de voir un joueur aguerri s’adonner à sa passion, en particulier si ce dernier est un puriste du genre. Pourquoi ? Certainement parce que dans bien des cas, là où le joueur averti voit un héroïque et intrépide chevalier au cœur vaillant empli d’un courage inébranlable en quête d’un trésor légendaire, ayant pour seul équipement un antique glaive, un bouclier dévoré par les mites et une gourde récemment vidée de son contenu pourtant fort peu alléchant, tentant avec ténacité de triompher d’un indomptable dragon maléfique à proximité d’un couloir laissant uniquement entrevoir une pénombre peu encourageante lorsque les flammes dévastatrices crachées par son ennemi sont suffisamment éloignées pour ne pas être trop éblouissantes, le néophyte voit « @ D » entre deux rangées de « | ». Forcément, ça déstabilise quelque peu…

      wikimedia wikimedia

      Pour cet article, j’ai interviewé l’auteur de Tales of Maj’Eyal et j’ai dessiné un arbre d’influence pour un bon paquet de Rogue-like (sous licence CC:BY-SA).

      arbre

      Lorsque vous faites un tel arbre, chaque discussions que vous aurez avec des fans de Rogue-like sera un véritable pugilat « Celui-ci ne devrait pas être dans la liste », « Tu as osé oublié celui-là ! », « La licence de ce Rogue-like n’est pas bonne ». Parmi les très nombreux rogue-like cités, j’ai réussi à glisser une référence à Kaamelott (petite référence pour les connaisseurs) et une moins discrète à Herocorp, bref, je me suis amusé…

      Un peu plus loin, le magazine se termine par un article de trois pages sur Wikimedia.

      wikimedia

    • 24/01/2014 - bépo

      Bépo, bilan après quelques semaines

      Il y a quelques semaines, j’ai choisi de changer de disposition de clavier pour passer au bépo. Sur le coup, je m’étais contenté d’un billet très court, je peux aujourd’hui taper un long texte en un seul jour, alors voici un petit état des lieux.

      Tout d’abord notez que j’écrivais en azerty environ 45 mots par minutes, en utilisant une bonne moitié de mes doigts et en regardant beaucoup mon clavier. J’ai pensé que tant qu’à apprendre à taper au clavier sans le regarder, autant apprendre sur une disposition qui évite à mes doigts de gesticuler dans tous les sens pour des raisons uniquement historiques (la disposition azerty a été spécifiquement étudiée pour éviter les risques de blocage des premières machines à écrire mécaniques, ce qui n’a aujourd’hui plus aucune raison d’être) et tant qu’à faire, autant utiliser une disposition qui autorise aisément la saisie de caractères particuliers mais intéressants (–’À…«»—×≠ŒÉÇñ₁₂₅⁶⁷⁹Å≃ etc).

      La disposition bépo à été inventée pour simplifier la saisie du français, c’est le clavier que August Dvorak et William Dealey auraient inventé s’ils avaient été francophones. Si vous souhaitez plus d’infos au sujet de la disposition bépo je vous invite à lire :

      • Bépo, libérons les claviers, une touche après l’autre
      • La page Bépo de Wikipedia
      • Le site Bépo.fr

      Installation

      Je suis sous Ubuntu, ça a été plutôt simple puisque la disposition bépo est disponible directement dans l’utilitaire de configuration du clavier (Paramètres système…). Toutefois, pour être pleinement fonctionnel sudo dpkg-reconfigure keyboard-configuration dans un terminal permet d’avoir du bépo dans tty.

      Comme je tape souvent des caractères grecs, j’ai également ajouté un fichier ~/.XCompose pour profiter de la lettre morte grecque :

      Apprentissage

      Comment apprend-on une nouvelle disposition ? Tout simplement en s’excerçant. Pour cela, j’ai utilisé Klavaro et le site Dactylotest.

      Est-ce que je tape plus vite qu’avec mon azerty ? Pas encore, mais je progresse. Voici d’ailleurs un graphique représentant le nombre de mots tapés par minutes (les points) et le nombre de corrections (la taille des cercles) en fonction de la date :

      preview

      Bilan

      Malgré ma vitesse de frappe pour l’instant ralentie, j’apprécie déjà énormément ma migration car je ne regarde plus mon clavier lors de la saisie, j’ai accès à des caractères auquels je n’avais pas accès facilement (principalement les indices, exposants, l’apostrophe « ’ », les caractères grecs (l’astuce du XCompose fonctionne en azerty mais je ne la connaissais pas), la frappe est plus agréable (on ne va pas chercher des caractères fréquents dans la ligne des chiffres, l’@ est une touche directe,…)

      Après quelques jours et pendant près d’une semaine, aller sur mon ordinateur était presque une corvée. Je détestais le fait de mettre une éternité à taper un texte pourtant très court, j’utilisais alors mon téléphone au lieu de mon logiciel de messagerie instantanée, je modifiais mon propos pour le rendre le plus synthétique possible. C’est un moment qui m’a permis de mieux comprendre certaines réactions de mon père devant son ordinateur.

      Désagréments :

      • Ctrl+V pour coller n’est pas très accessible
      • Certains jeux dont la disposition des touches n’est pas configurables sont parfois pénibles (je n’arrive pas a retrouvé de quels jeux il s’agissait)
      • Il y a trop peu de claviers bépo dans le commerce, aucun ne me convient parfaitement : le 2030 a disposition droite mais non ergonomique, le 209 est ergonomique mais pas un bépo (Je veux que les touches soient écrites pour les caractères spéciaux principalement, c’est toujours agaçant de chercher comment taper | § & ou ≥ sur un clavier vierge) j’aime la disposition de la touche Entrée, je déteste le prix est très élevé, certaines idées de [Ergodox]((https://www.ergodox.io/) sont sympathiques mais le clavier est à fabriquer soit même et le coût est très élevé Ergonéos n’est ni droit, ni ergonomique (le décalage des touches n’a pas plus de sens que la disposition azerty sur un clavier actuel), Advantage est cher et non bépo (à un tel prix je trouve dommage de devoir coller des étiquettes dessus…)

      Étiquettes

      J’ai imprimé mes étiquettes sur des feuilles A4 résistantes, si leur style vous intéresse, servez-vous :

      stickers_bépo

    • 31/12/2013 - Les répliques d’Owen

      Obsédé

      Juste après l’épisode de Wakfu « Kriss la Krass »

      • <Maman> Je te remets un épisode ?
      • <Owen> Non, je préfère encore regarder Télétoon+
      • <Maman> Pourquoi tu veux pas regarder un autre épisode ?
      • <Owen> Je veux pas, Évangélyne elle est pas belle

      eva2.gif

      Dans l’épisode « Kriss la Krass » Évangélyne et Amalia se métamorphosent en hommes…

    • 26/12/2013 - Les répliques d’Owen

      Toy Story

      Après avoir demandé un peu d’ordre dans les jouets :

      • <Papa> Elles sont où tes tortues ninjas ?
      • <Owen> Là !
      • <Papa> Non, il n’y a que Fishface…
      • <Owen> Ah, ben… elles sont sûrement parties en mission…
      → Lire la suite
    • 25/12/2013 - Lecture

      Au bonheur des ogres

      couverture de Daniel Pennac : Et que ça saute !

      En tombant par hasard sur la bande annonce de l’adaptation de Nicolas Bary, j’ai commencé par être intrigué par la photographie qui me semblait vraiment sympa, j’ai ensuite été intéressé par les dialogues,… bref, le film semblait plaisant.

      En constatant qu’il s’agissait d’une adaptation, j’ai préféré emprunté le livre à la bibliothèque et apprécier l’histoire originale avant de voir éventuellement le film.

      L’histoire de Ben Malaussène, bouc émissaire d’un grand magasin où les bombes explosent un peu trop souvent est particulièrement originale. Les personnages sont haut en couleurs, ses relations avec ses frères et sœurs assez géniales.

      J’apprécie beaucoup l’écriture de Daniel Pennac, de nombreux passages sont vraiment plaisants, le roman se dévore plutôt rapidement. Petits extraits que j’aime particulièrement :

      Beaucoup trop payé pour ce que je fais, mais pas assez pour ce que je m’emmerde.

       Paumés dans l’imagination qui se vide, Jib la Hyène et Pat les Pattes commencent à tirés la langue. Les enfants me menacent de me remplacer par la télé si je flanche. »

    • 05/12/2013 - Articles magazines

      pdfposter dans Linux Essentiel 35 (Décembre 2013 -- Janvier 2014)

      couverture

      Ça faisait bien longtemps que je n’avais pas proposé d’article à la rédaction de Linux Pratique / Linux Essentiel. Dans cet article j’ai souhaité faire découvrir pdfposter, je l’ai fait de façon détournée pour expliquer la commande man en même temps. La nouvelle formule de Linux Pratique Essentiel est plutôt sympa, surtout, la nouvelle maquette du magazine est très agréable à lire. Par contre, le prix est relativement prohibitif à mon sens (10 €), même si c’est assez bien justifié par la quantité (120 pages).

    • 19/11/2013 - bépo

      BÉPO

      22:40

      apercu_clavier

      Ça y est, mes autocollants sont collés, ma vitesse de frappe est devenue ridicule… j’utilise un clavier bépo ! Placez les doigts comme il faut sur un clavier bépo et vous comprendrez directement l’intérêt.

      22:47

    • 11/09/2013 - Lecture

      Frankenstein ou le Prométhée moderne

      couverture de Mary Shelley : Connaître ses classiques…

      Après ma lecture du Procès de Kafka, j’ai voulu télécharger quelques livres numériques pour les emporter avec moi dans le car. Parmi la liste des livres libres de droit qui étaient disponibles directement dans FBReader, il y en a un qui m’attirait particulièrement : “Frankenstein ou le Prométhée moderne”. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi ce texte m’attirait inextricablement mais il fallait que je le lise. C’est d’ailleurs ce que j'ai fait et très rapidement d’ailleurs, étant donné mon aptitude très limitée à lire vite, je peux dire que j’ai dévoré cet ouvrage.

      J’ai lu “L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde” il y a quelques années pour connaître l’histoire à l’origine du mythe. Avec toutes les versions et dérivés que l’on connaît tous plus ou moins, on a une image parfois faussée de l’œuvre originale. Je me souviens que j’avais apprécié cette lecture même si j’avais eu la regrettable impression d’avoir été victime d’un horrible spoil avant ma lecture. Je me demande quelle force aurait eu la découverte de la véritable identité de Hyde si j’avais vécu dans une caverne les années précédant ma lecture.

      Frankenstein, je connaissais évidemment l’image du savant fou dans son manoir qui donne vie, un soir d’orage, à un monstre peu loquasse avec un gros boulon dans la tête. J’avais vu également (il y a pas loin de 20 ans, déjà !?) la version de Kenneth Branagh avec Robert De Niro,… bref, je connaissais quelques versions du mythe. Toutefois, lors de ma lecture, je n’ai jamais eu l’impression d’avoir été victime préalablement d'un spoil. J'ai été même très agréablement surpris de constater que les personnages sont très loin d’être aussi manichéens que je ne le pensais a priori. Plus agréable encore, j’ai apprécié de constater que le récit ne se focalise pas sur le fantastique, le surnaturel ou les techniques employées par Frankenstein pour donner vie à la créature. Au contraire, le récit s’attarde beaucoup sur les sentiments, sur la psychologie des protagonistes, leurs vécus,… c’est réellement passionnant et rend le récit crédible et surtout intemporel, ce qui est intéressant lorsque la lecture se fait 195 ans après l’écriture.

      Autre point qui m’a quelque peu surpris, la construction narrative : Robert Walton raconte dans un ensemble de lettres, sa rencontre avec Victor Frankenstein, puis il rapporte l’histoire de Victor Frankenstein, puis Victor Frankenstein rapporte les propos du monstre qu’il a créé, puis on revient au narrateur initial en repassant préalablement par Victor, un peu comme si la narration était construite sous la forme d’une poupée russe. Cette construction m’a intriguée.

    • 29/08/2013 - Lecture

      Le procès

      couverture de Franz Kafka : Œuvre posthume recueillie par son ami Max Brod

      Joseph K se fait arrêté pour une raison qu’il ignore. La justice, au fonctionnement particulièrement complexe et inhumain, lui fera vivre un véritable calvaire. Souhaitant faire en sorte que la justice reconnaisse son erreur, il fera son possible pour connaître la raison de son inculpation et tentera de modifier les rouages de la justice pour que l’institution change.

      Un livre très intéressant, laissant hélas, mais tout à fait logiquement, un goût d’inachevé.

      C’est la première fois que je lis un livre en version numérique, j’ai profité de la disponibilité de ce [roman libre et gratuit]http://www.ebooksgratuits.com/pdf/kafka_le_proces.pdf) directement depuis l’application FBReader. Je souhaitais vraiment acheté le livre en version papier mais la simplicité d’accès (argument premier puisque je n’ai pas eu le temps de me rendre à la librairie avant mon départ vers le lieu où je souhaitais le lire), la gratuité, la liberté et la possibilité de pouvoir emporter avec moi plusieurs livres dans mon téléphone ont eu raison de ma compulsion à collectionner et exposer mes livres dans ma bibliothèque. J’avoue que je suis relativement satisfait de cette expérience de lecture, contrairement à ce que je supposais a priori. Si ce n’est la présentation de la bibliothèque virtuelle qui me semble austère et le thème par défaut des livres qui me semble particulièrement vieillot, l’application est agréable. J’ai surtout apprécié la barre de progression discrète mais en permanence affichée et la grande facilité de personnalisation.

      C’est la conférence “Si, vous avez quelque chose à cacher” de Numendil qui m’a donné envie de lire ce chef d’œuvre. La conférence est très intéressante même si hélas l’auteur élude quelques questions importantes et surtout exagère certains points de son argumentation, principalement dans la seconde moitié de la conférence. C’est vraiment dommage car une telle présentation pourrait être très utile comme support didactique… Même si ce n’était sûrement pas le but premier de Numendil, il a réussi à me convaincre de lire “Le procès”.

      J’avais une image erronée des livres de Kafka. On connaît et utilise tous régulièrement l’adjectif “kafkaïen” pour se référer à des choses oppressante. Je l’utilise moi-même régulièrement lorsque je parle de l’architecture des bâtiments et l’immensité vide des places de Rennes (placez-vous au centre de l’Esplanade Charles-de-Gaulle ou devant la gare, vous comprendrez aisément). Je pensais que cet adjectif décrivait non seulement les institutions décrites dans la littérature de Franz Kafka mais également la taille de ses romans, il n’en ai rien le livre est relativement simple d’accès et se lit assez vite.

    • 29/08/2013 - Les répliques d’Owen

      Les bons stratèges ne sont pas forcément de bons mathématiciens

      Situation : Owen (6 ans) et Noham (5 ans) jouent.

      • <Noham> Les méchants sont là-bas, il y en a au moins quarante-dix
      • <Owen> Non, ils sont cent-quatre-vingt-cent !

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