de Jean-Christophe Rufin
Globalia est une démocratie parfaite, qui
recouvre quasiment l’ensemble du globe. Baïkal et Kate veulent pourtant
partir pour les “non-zones”, endroit plein de terroristes, non
climatisé,… mais où Baïkal pense pouvoir vivre libre. Pas facile de
s’échapper de Globalia, ce monde où la surveillance est extrême pour
permettre la liberté de tous ! Je n’en résumerai pas plus mais sachez
que je ne vous parle ici que de quelques pages, je vous laisse découvrir
le reste.
Dès le début du livre, Jean-Christophe Rufin donne le ton du livre. Dans
1984 ou
Le meilleur des mondes
le lecteur passe par une
phase de description relativement longue pour comprendre dans quel monde
les personnages évoluent. Dans Globalia j’ai été très surpris de
constater que la description est incluse au fil des pages, c’est très
agréable. Les personnages sont très développés, le monde inventé par
Rufin est futuriste (pour tout ce qui et technologique) mais est surtout
une excellente critique de la société actuelle (télévision, surveillance
anti-terroriste, presse,… tout y passe).
La Liberté d’expression, la démocratie, la surveillance
anti-terroriste,… et beaucoup d’autres sujets de réflexion sont
distillés au fil du roman. L’histoire quand à elle est excellente,
l’intrigue pleine de rebondissements. Je ne peux que le conseiller à
tout mon entourage, je vous le conseille.