couverture de Vinciane Despret

Roman épistolaire mettant en scène l’émergence de nouvelles disciplines scientifiques, comme si l’éthologie se diversifiait suite à la compréhension de langages d’animaux et la “littérature” qui s’ouvre alors à nous.

Le style semble assez proche de ce que peut être des mails, des notes, des courriers ou autres discours d’ouverture de congrès, ce qui aide à s’immerger dans le propos et lui donne une certaine crédibilité.

Hélas, trois points me semblent plutôt gênants : 1. il n’y a pour ainsi dire aucune différence de style entre les différents textes pourtant très divers 2. Le roman étant court, tous les textes qui le composent sont intégralement et uniquement explicatifs, il manque de quotidien et enfin, 3. dans la dernière partie, avec les poulpes, l’ajout d’un lien entre humains et animaux me semblent superflu et éloigne le texte du style hard-science que j’avais apprécié jusqu’alors.

Un roman dont j’aime pourtant énormément l’idée principale.