de Rich Larson
J’avais envie de lire Rich Larson depuis quelques temps. La couverture de « La fabrique des lendemains » m’avait intrigué et j’avais écouté l’interview de Nicolas Martin en 2022 ; je ne l’ai toujours pas lue, ça viendra. Lors d’un passage en librairie, la magnifique couverture d’Ymir, également par Pascal Blanché, m’a happé, j’ai été embarqué par l’histoire qu’elle me racontait.
Certains passages, en particulier l’hôtel, me font penser à « Altered Carbon », de façon générale l’ambiance sur Ymir est glaciale mais surtout cyberpunk.
J’ai apprécié me rendre sur Ymir. Chaque fois que je retournais auprès de Yorick, je savais que la lecture serait exigeante et si j’ai eu parfois quelques difficultés à lire un grand nombre de chapitres à la suite, l’ambiance d’Ymir finissait toujours par me hanter suffisamment l’esprit pour que j’y retourne. J’ai aimé décortiquer les relations conflictuelles entre les personnages, j’avais envie de comprendre comment sa relation avec son frère allait évoluer, comment il allait s’en sortir,… J’ai aimé l’immersion immédiate sur cette planète de glace, avec un vocabulaire rarement expliqué mais des néologismes plutôt bien choisis. À la rigueur, je pense que j’aurais juste un peu plus apprécié si la nature/taille/capacités des grendels avaient été plus vite, plus clairement explicitées.