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Mes trucs en vrac

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    • 06/12/2020 - Lecture

      Curiosités philosophiques

      couverture de Thibaut Giraud (alias Monsieur Phi)

      Dans Link’s awakening1, une fois trouvée la carte du donjon exploré, tout semble enfin clair. J’ai eu la même sensation avec « Curiosités philosophiques » : j’ai trouvé une carte du donjon Philosophie ! Chaque chapitre se termine par une liste d’ouvrages, incitation ou plutôt invitation à la lecture, fil d’Ariane du labyrinthe que peut parfois sembler être la philosophie pour le néophyte (que je suis).

      J’ai eu la chance d’avoir un professeur de philosophie2 qui insistait fortement sur les fondements scientifiques de la discipline, ses cours m’avaient vraiment intéressé. Ici, ce point m’a semblé plus limpide encore (surtout avec les explications sur la distinction entre philosophie continentale et philosophie analytique). Si seulement j’avais eu « Curiosités philosophiques » en guise d’introduction au cours de terminale, j’aurais probablement plus apprécié mes cours encore, j’aurai peut-être même compris l’intérêt de la lecture d’auteurs comme Bertrand Russell3 ou Peter Singer4 avant mes 25-30 ans, ce qui m’aurait fait gagner un temps fou.

      Les philosophes s’appuient sur les idées de leurs prédécesseurs, de la même façon, la narration allant de Platon à Russell de façon chronologie, les chapitres s’appuient sur les concepts abordés dans les chapitres précédents. Ici les thèmes ne sont pas seulement évoqués superficiellement (comme je l’avais regretté par exemple dans « Des philosophes et des héros »5), on plonge vraiment dans les extraits de textes, les explications y sont bien développées mais restent abordables, l’équilibre me semble parfaitement adéquat. La lecture est tout de même un peu exigeante si les digressions vous empêchent de suivre un propos, les notes de bas de pages étant tellement nombreuses et follement étoffées qu’on peut parfois se demander si l’auteur ne s’est pas laissé emporté par une déraisonnable lubie ou un étrange « cap pas cap ».

      Le chapitre consacré à John Stuart Mill m’a particulièrement impacté. J’ai eu il y a quelques temps, des discussions à propos du bonheur avec des collègues. Ils soutenaient qu’un imbécile est plus heureux qu’un érudit car il s’encombre moins de questions anxiogènes6. J’estimais la question plus complexe et indiquais mon désaccord, mes arguments étaient exactement ceux exposés dans le chapitre, ma capacité à les expliciter de façon intelligible l’était beaucoup moins. Après réflexion, je suis content de cette chronologie car cela m’a permis de réfléchir à la question avec mes propres connaissances, tenté de les formuler et me rendre compte de mes lacunes, cela a certainement rendu la lecture plus percutante. Dans une chronologie inverse, la lecture m’aurait semblé d’une évidente banalité et lors de ma discussion, aurais-je argumenté avec mes propres pensées où aurais-je simplement recraché celles de Mill ?

      Ce livre est à la philosophie ce que le guide du castor junior est pour les neveux de Donald, une fois lu, on a envie de replonger encore et encore, au hasard des chapitres, tant il semble apporter une vulgarisation intéressante à propos de tout (pour le « guide »), la philosophie (pour « curiosités »).

      Notes

      1. Jeu Gameboy que j’ai aimé faire et refaire, adolescent ↩

      2. Au lycée ↩

      3. Philosophe que j’adore lire, que j’ai découvert grâce à une interview sous-titrée et partagée par Christophe Michel sur sa chaîne Hygiène mentale simultanément au conseil de lecture d’un collègue (Logicomix, que je vous conseille à mon tour) ↩

      4. Philosophe dont je n’ai rien lu pour l’instant mais dont plusieurs ouvrages sont dans ma liste de livres à lire depuis quelques temps déjà ↩

      5. de Thibaut de Saint Maurice ↩

      6. d’ailleurs ne dit-on pas « un imbécile heureux » ↩

    • 11/11/2020 - Articles magazines

      « Corriger automatiquement vos dernières commande shell avec TheFuck » dans Linux Pratique 122 (Novembre-Décembre 2020)

      couverture

      Un article à propos de The Fuck, petit script que je trouve bien sympathique pour corriger automatiquement la commande précédente.

      J’ai toujours eu carte blanche pour mes articles, je glisse souvent de petites références (le plus chouette étant probablement Linux Essentiel 36). Pour LinuxPratique 122, j’y suis pas allé avec le dos de la cuillère 😁

      preview

      Vous pensez que Lionnel ou Alexandre Astier dédicacent les magazines de presse informatique 😂 ?

    • 27/10/2020 - Lecture

      Le petit polémiste

      couverture de Ilan Duran Cohen 

      J’ai été très intéressé par Ilan Duran Cohen lors de son interview Nos pensées seront-elles bientôt jugées ? sur France Culture. J’ai trouvé son propos juste et sincère. J’ai aussitôt ajouté son roman à ma liste de livres à lire et je ne regrette pas du tout.

      Une satire drôle et grinçante. L’auteur s’amuse à pousser tous les curseurs à fond pour rendre insupportables des combats légitimes (féminisme, réchauffement climatique, réattribution sexuelle,…), ce qui laisse difficilement indifférent ! La société décrite ici est anesthésiée par la surveillance, la délation et la bien-pensance, chacun est obnubilé par sa note sociale, chaque écart est sanctionné par une masse citoyenne légitime mais mortifère. Twitter IRL. Ajoutez un procès et une administration kafkaïens, des gamins un brin irrévérencieux (je pensais aux Malaussène en lisant certains passages), un algorithme omnipotent à la Jean Baret, le mélange est détonnant, passionnant et malin.

    • 07/10/2020 - Lecture

      OSS 117 : Gâchis à Karachi

      couverture de Jean Bruce 

      Juste après [Vie™] puis Dune et juste avant Le petit polémiste, je vous mentirais si j’écrivais avoir été bouleversé par ma lecture de « OSS 117 : Gâchis à Karachi ».

      Comment ai-je pu ignorer complètement l’existence d’une si grosse série de livres alors que 250 volumes sont disponibles ? Je ne me l’explique pas. Avant d’en lire les premiers chapitres, j’ignorais même que l’humour décalé n’était pas une caractéristique de OSS 117 mais spécifique aux adaptations cinématographiques de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin. Quand j’ai compris qu’il s’agit d’un roman de gare d’espionnage sans ambition littéraire autre que divertir, j’ai été, je l’avoue quelque peu déçu. Je n’estime pas que les romans de gare sont mauvais, je n’en suis juste pas la cible.

      J’ai trouvé que tout manquait de passion : les intrigues et les enjeux laissent de marbre, les personnages sont très sommaires et caricaturaux, même le sexe n’est aucunement excitant, les retournements de situation tombent plutôt à plat,…

      Un roman qui se lit vite et sans ennui, mais qui n’émeut aucunement, à réserver aux amateurs du genre.

    • 30/09/2020 - Lecture

      Dune

      couverture de Frank Herbert

      Je n’ai rien compris au Dune de David Lynch quand, adolescent, je l’avais loué en VHS. J’étais tombé sous le charme d’une bande annonce de la série de John Harrison sans vraiment cherché à en voir plus. Il y a quelques années, un ami souhaitait se débarrasser de l’intégrale des livres de poche, à l’approche d’un déménagement, je les avais récupérés avec la conviction de ne jamais les lire mais refusant de vraiment lâcher l’affaire. Dune, j’ai passé ma vie à passer à côté et pourtant il m’a toujours intrigué. Et dernièrement, j’ai été subjugué par la passion complètement folle de « Jodorowsky’s Dune », puis par les premières visuels de Dune, le Mook puis les premières photos du film de Denis Villeneuve. Il faut que je lise ce bouquin, cette relation étrange à distance ne peut plus durer ! Il est tard mais je lis les deux premières pages, je ne comprends rien, la fatigue peut-être, je retenterai demain… Deux pages, dans ma tête, puis à voix haute, rien à faire, je ne saisis rien, dois-je vraiment persévérer ? Des adolescents lisent ce livre sans difficulté, il ne devrait pas y avoir de raison pour que je ne puisse pas le lire ! J’insiste, tout prend alors sens et c’est déjà très riche. Tout un univers est décrit en seulement quelques pages, la qualité d’écriture est hallucinante. À la fin de ce premier chapitre, la dernière phrase me donne irrésistiblement envie de continuer ma lecture, je suis transporté sur Arrakis, je suis déjà attaché aux personnages ! Un court chapitre aura été suffisant pour développer mon accoutumance à l’épice.

      Demain sort une version collector chez Robert Laffont, avec une nouvelle traduction de Michel Demuth, une préface de Denis Villeneuve et Pierre Bordage. Je viens de finir ma lecture mais je sais que je serai dès demain à la librairie pour en réclamer un exemplaire. Dune est un petit chef d’œuvre que j’ai envie de partager avec mes proches.

    • 12/08/2020 - Lecture

      Vie™

      couverture de Jean Baret (Trilogie Trademark - Volume 2)

      Vie™ c’est un peu comme si Nietzsche avait écrit, avec l’humour trash et cynique des auteurs de Rick & Morty, un remake de Matrix pour critiquer avec véhémence nos comportements en ligne.

      Vie™ est répétitif comme une journée de la marmotte, outrageusement exagéré sur la forme comme le fond et met le doigt là où l’algorithme fait mal.

      Vie™ est bourré de références dans tous les sens (V pour Vendetta, Ulysse 31, Total Recall, La petite maison dans la prairie,…) que ce soit pour quelques mots ou plus d’un chapitre, il y en a dans tous les sens.

      Vie™ est parfois tellement dingue que j’avais envie de balancer cette grosse blague par la fenêtre et le chapitre suivant j’avais envie de recouvrir chaque mot de surligneur et d’en faire l’éloge auprès de tous ceux qui m’entoure.

      Vie™ est une critique acerbe de nos travers, de notre consommation perpétuelle de distractions, de nos comportements formatés sur les réseaux.

      Vie™ était vivement conseillé par Simon Riaux et Nicolas Martin dans De la SF plein la valise, dernier épisode de La méthode scientifique 2019-2020. Après avoir apprécié Bonheur™ j’ai dévoré Vie™ et je n’ai pas regretté de suivre ce conseil de lecture.

      Partagez et likez cette critique, c’est important pour que l’algorithme me donne de la visibilité !

    • 28/07/2020 - Lecture

      Il y a un robot dans le jardin

      couverture de Deborah Install

      J’avais envie d’être gentil dans ma critique parce que je trouvais l’idée de base mignonne : un loser qui tente de faire réparer un robot au comportement d’enfant capricieux qui l’obligera à se responsabiliser et se comporter en jeune père. J’ai voulu y croire… au moins quelques chapitres.

      Les personnages : Une épouse qui évolue au gré des besoins narratif. Un méchant très… méchant (C’est navrant ! Ce personnage est écrit avec un manichéisme incroyable). Un héros qui passe de « légume » à « imbécile qui ne fait que céder à tous les caprices de son robot ». Et enfin un robot qui n’a QUE les caractéristiques d’un enfant de trois ans. Les autres personnages sont des PNJ (Personnage non-joueur) qui ne servent qu’à envoyer le héros vers le prochain PNJ.

      Thèmes : la paternité, l’adulescence, le deuil, l’écoute, le couple ou l’éducation, tous les thèmes sont survolés ou traités de façon naïve. Pour ce qui est de la robotique, le DIY (le robot est fabriqué avec de la récup…), l’intelligence artificielle ou les conséquences sociales de la robotisation des métiers manuels, passez votre chemin, ce n’est pas le sujet.

      Style littéraire : Répétitif et plat, aucun sous-texte. Pire, tout est toujours explicité. Exemple chapitre 6 : le narrateur se retrouve sans le comprendre dans un hôtel de passe pour pervers androïdophiles, cela créé un quiproquo qui m’amuse lorsque je repère les quelques indices. Le problème c’est que pendant tout le reste du chapitre de nouvelles situations viendront de plus en plus clairement mettre le doigt dessus, jusqu’à un dialogue où l’on explique clairement la situation pour être sûr que le lecteur, probablement pris pour un débile, ait bien saisi. À part l’auteure QUI PENSE QU’EXPLIQUER SES BLAGUES EST DRÔLE ?

      Et puis, c’est inutilement verbeux : « Je me demandai pourquoi Bollinger avait besoin d’un espace aussi grand alors qu’il vivait seul. La réponse ne tarda pas à arriver. “ Vous vous demandez probablement pourquoi j’ai une aussi grande maison pour moi tout seul . Voyez-vous […] »

      C’est comme ça tout le temps, ça allonge inutilement le texte sans qu’il ne se passe rien. D’ailleurs en parlant de non événement, c’est le road-trip le moins dépaysant que l’on puisse imaginer. Royaume-Uni, USA, Japon,… rien ne différencie les pays visités. Le narrateur prend l’avion, rencontre une personne qui lui indique une autre personne à contacter, il prend alors un avion pour demandé à la personne suivante qui aller voir… Seul un passage, avec un teckel dans une ville fantôme apporte un peu d’aventure mais tout cela est vite expédié et n’apporte finalement rien au récit.

      Traduction : Mettre le texte au passé simple me semble un mauvais choix : « Tang et moi REMONTÂMES l’avenue » ou « Au petit matin, nous FÎMES nos adieux au motel » ? Le style littéraire devrait, à mon sens, refléter l’état d’esprit du personnage, il pourrait même évoluer avec lui au fil du récit… Le passé simple donne un côté soutenu que le prétérit ne me semble pas avoir.

      La première chose que j’ai pensé en fermant le livre est : « J’ai perdu mon temps, ce livre ne sert à rien »

    • 19/07/2020 - Lecture

      V comme Virago

      couverture de Aude Gogny-Goubert et Adrien Rebaudo, illustrations de Léna Bousquet

      J’ai aimé les vidéos Virago/ViragINA, j’ai adoré le livre. 70 portraits de femmes, certaines célèbres, toutes trop peu connues. Des personnes inspirantes que l’on devrait célébrer bien plus et dont on devrait entendre bien plus parler en cours ! Ce recueil devrait ne pas exister mais notre société l’a rendu indispensable.

      J’avais peur que 70 pages de biographies soit répétitif et laborieux à lire, obligeant à picorer seulement 2 ou 3 pages par jour. J’ai dévoré l’intégralité en seulement trois fois et je sais que je m’y replongerai de temps en temps pour quelques piqûres de rappel. Et pour sublimer le contenu : des pages cousues, pleines de couleurs, des illustrations poétiques, l’édition est vraiment de qualité !

      Sur l’ensemble des portraits il n’y en a que deux qui m’ont laissés un peu dubitatif. Je trouve peu inspirante Hildegarde de Bingen (naturopathe canonisée) et je reste dans l’incompréhension à propos du village Umoja (qui me semble faire l’éloge d’un apartheid homme/femme). Mais je retiendrai surtout toutes celles qui m’ont semblé extraordinaires, des femmes passionnantes, des vies incroyables !

      En 2014, j’ai voulu faire une série de vidéos de vulgarisation scientifique. L’épisode 3 était intitulé « Les femmes scientifiques » et son propos était proche de l’esprit de « V comme Virago », c’est dire si je suis d’accord avec celui-ci.

    • 12/07/2020 - Lecture

      Bonheur™

      couverture de Jean Baret (Trilogie Trademark - Volume 1)

      Deux points à avoir en tête avant la lecture :

      1. Le style est simpliste à l’extrême, exagérément répétitif, envahissant voir même grotesque, à l’image des publicités et des incitations à consommer qui pourrissent la vie des personnages, que l’auteur va jusqu’à prénommer par des marques. Tout le monde n’appréciera pas cette démarche, indubitablement volontaire, parfois un peu extrême, je trouve l’idée plaisante.
      2. Si je n’avais pas été préalablement prévenu que l’auteur aime créer des personnages ambiguës, le livre aurait probablement volé à travers la pièce dès le 9e chapitre (assez tôt dans le récit, puisque les chapitres sont très courts). Jusqu’alors, même si certaines choses me laissaient dubitatif, le personnage principal m’était plutôt sympathique. Je ne m’attendais pas à ce que son comportement devienne aussi dégueulasse et violent envers sa femme, robot programmée essentiellement pour lui sucer inlassablement la bite et s’occuper des tâches ménagères. Ensuite j’ai été surpris de ma réaction, puisque j’éprouvais de la sympathie et de la pitié pour un robot qui ne ressent pas la douleur, programmé pour le plaisir de son propriétaire. De l’empathie pour un grille-pain sexuel ! Même en sachant cela, je continue à détester l’attitude du personnage et à ressentir un malaise. Je pense que ce genre de situation peu rebuter certains lecteurs.

      Dans Bonheur™, consommer est un devoir civique. Les publicités et incitations à consommer sont omniprésentes, la police de la consommation vérifie que vous n’avez pas sous-consommé. Les individus sont invités à s’accomplir par la consommation, à vivre pour la consommation. C’est une vision très exagérée de notre réalité mais reste hélas suffisamment proche pour que certaines situations semblent déjà effectives.

      Les conflits d’intérêt, la publIcité, l’humour controversé, l’assistance au suicide, les violences et viols conjugaux, les paradis fiscaux, le traitement désastreux des sdf, les fondamentalismes religieux, le mommy-porn, le machisme, tout est abordé et décortiqué sans jamais donner l’impression d’être là sans raison.

      L’auteur dénonce la toxicité masculiniste, ce propos est d’ailleurs appuyé par le fait qu’aucun personnage féminin fort n’est développé pendant une bonne part du roman, s’en est tellement exagéré qu’il est impossible que ce soit involontaire. Au début du roman, les personnages féminins sont : un harem, des danseuses de strip-club, une femme robot sexuel et une présentatrice télé à trois seins. Seule la cheffe du héros est non sexualisée, mais après une vingtaine de courts chapitres, son personnage n’est toujours pas développé… J’en arrive alors à douter (j’en suis à un petit tiers du roman), c’est tellement trop, est-ce que je me trompe dans mon interprétation, est-ce que je ne suis pas en train de lire un livre juste odieux… Puis je lis « Toshiba apprécie tout particulièrement ce mélange astucieux d’histoires inventées et d’éléments réels […] Cette technique permet d’ancrer le livre dans une certaine réalité, ce qui rend la critique sociale plus pertinente. Cependant, il ne parvient pas pour l’instant à déterminer clairement quel est le message de Moody. Heureusement, il n’en a rien à faire. ». Je ne sais pas si Jean Baret, souhaitait vraiment par un passage méta inviter le lecteur à lui accorder sa confiance, mais c’est ainsi que je l’ai compris.

      Je n’ai pas regretté. C’est trash, c’est intelligent, c’est une claque !

      Je suppose que l’auteur est arrivé à ses fins avec moi, j’ai envie de lire Dany-Robert Dufour

    • 06/07/2020 - Lecture

      Mon grand mécano quantique

      couverture Julien Bobroff déborde de passion pour les expériences et les découvertes scientifiques, on le ressent lors de ses conférences. Cette passion est toute aussi communicative à l’écrit.

      Des explications et illustrations claires, du contexte historique, quelques mini témoignages personnels… tout est là pour vulgariser efficacement la mécanique quantique. Des allers-retours entre théorie et expérimences pour chaque découverte, Inutile de tomber dans le sensationnalisme pour rendre le quantique intéressant. Lors de ses conférences et interviews, on ressent la passion de Julien Bobroff pour les expériences et l’histoire des grandes découvertes, ce livre démontre que cette passion est toute aussi communicative à l’écrit.


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